L'alimentation vivante : les études scientifiques, le détail nutritionnel des végétaux

Marc Resch
magnétiseur et coupeur de feu pour humains & animaux, astrologie, conseil alimentaire


Les bases de l'alimentation vivanteL'alimentation "classique"Les additifs alimentairesLa cuisson des aliments
L'alimentation vivante en détailsPasser à l'alimentation vivanteRecettes




L'alimentation vivante







L'alimentation vivante est un mode d'alimentation qui suit la "règle des 3V", végétal, varié, vivant :

Végétal, car nous sommes physiologiquement faits pour nous nourrir de fruits et de végétaux. Depuis le début du XIXème siècle, avec Jean-Baptiste de Lamarck et Charles Darwin, les fondateurs de la théorie de l'évolution, et Georges Cuvier qui a grandement contribué au développement de l'anatomie comparée, nous savons que l'humain "paraît fait pour se nourrir principalement de fruits, de racines et d’autres parties succulentes des végétaux." (G. CUVIER in "Le règne animal distribué d'après son organisation pour servir à l'histoire naturelle des animaux et d'introduction à l'anatomie comparée").

La viande contient de nombreux nutriments, et nous pouvons manger en manger sans que cela nous tue sur le coup (comme pour l'aspartame, le glutamate, et toute la junk food...). Mais cela n'implique pas que sa consommation soit bonne pour nous à long terme, ni que nous soyons faits pour ça. Des yogis indiens mangent des vélos et des autobus, est-ce une raison pour s'y mettre ? L'homme, par son anatomie et sa physiologie, est intrinsèquement frugivore et fait pour se nourrir de végétaux.

Frugivores et herbivoresCarnivores et omnivores
les intestins font 7 à 13 fois la taille du torse, le bol alimentaire y reste jusqu'à plusieurs dizaines d'heures pour être correctement digéré les intestins font 3 à 6 fois la taille du torse, le bol alimentaire passe surtout du temps dans l'estomac pour sa digestion, le passage dans les intestins est proportionnellement rapide pour que les graisses trans et saturées et le cholestérol contenus dans la viande ne soient pas absorbés. Les vrais carnivores n'ont pas d'artères bouchées ni de maladies cardio-vasculaires, qui sont la première cause de mortalité des occidentaux, grands surconsommateurs de viande
amylase dans la salive pour digérer les glucides pas d'amylase salivaire
pas d'uricase pour dégrader l'acide urique. La consommation de viande génère l'accumulation d'acide urique et provoque des problèmes rénaux, la maladie de la goutte, l'acidose, ... uricase sécrétée par le foie et les reins, pour dégrader l'acide urique : la consommation de viande est physiologique
dents larges, courtes, émoussées et plates, molaires servant à mastiquer les fibres. Les canines ne sont pas l'apanage exclusif des carnivores : les canines sont indispensables aux herbivores pour manger des aliments durs, comme les pommes. Les singes au régime frugivore et végétal (babouin, orang-outan, gorille, ...) ont des canines très développées, et la palme de la canine revient à un végétalien : plus de 60 cm pour l'hippopotame dents étroites, longues, et pointues. Les canines coniques et acérées forment des crocs, qui servent à lacérer la chair, les molaires fines et tranchantes servent à la découper et à briser les os et les tendons
la mâchoire inférieure bouge latéralement, permettant une longue mastication des aliments pour pouvoir les avaler et les digérer correctement la mâchoire inférieure bouge seulement verticalement, pour déchirer la chair et l'avaler au plus vite : pas besoin de mastication, les gros morceaux son correctement avalés et digérés. L'étouffement par un morceau de viande qui se bloque dans la trachée est une cause de décès malheureusement courante chez l'homme, ce qui est inconcevable chez un vrai carnivore
transpire pour évacuer la chaleur halète pour évacuer la chaleur
appareil musculo-squelettique adapté aux efforts d'endurance, qui ne permet pas la capture de proies appareil musculo-squelettique adapté aux efforts de performance et à la capture de proies
des ongles pour protéger les extrémités des pattes et des doigts des griffes pour capturer les proies
source : "The comparative anatomy of eating", Milton R. Mills
voir aussi : http://michaelbluejay.com/veg/natural.html

Varié, pour suivre les saisons, explorer l'éventail de saveurs que nous offre la Nature et honorer son abondance, et trouver tous les nutriments dont nous avons besoin en variant nos aliments.

Vivant, c'est-à-dire un produit frais ou séché, qui n'a pas subi d'autre traitement qu'un rinçage à l'eau ou qu'une déshydratation depuis qu'il a été recueilli. C'est un aliment biologique, en majorité local et de saison, qui a suivi le plus court trajet du champ à l'assiette, sans subir aucun traitement artificiel.




La pyramide de l'alimentation vivante, raw food en anglais, se compose ainsi :
  • une large part de végétaux à feuilles vertes, de légumes et de fruits
  • une part moyenne composée de graines germées, de graines, de noix, et d'huiles vierges
  • une petite quantité d'algues, épices, condiments et autres super-aliments
Les fruits, légumes et oléagineux les meilleurs sont parfois les plus courants : épinards, brocolis, choux, carottes, céleri, fenouil, betteraves, asperges, concombres, pommes, citrons, fraises, framboises, cerises, abricots, kiwis, figues, oignons, ail, persil, gingembre et curcuma frais, graines de tournesol et de lin, noisettes, noix, amandes, huiles vierges d'olive, de coco, de colza, de chanvre, ... tous ces aliments ont chacun de nombreuses vertus incomparables pour la santé, pas besoin d'aller chercher LE super-aliment miraculeux cultivé à l'autre bout de la Terre. Bons pour le foie, la peau, les intestins, les poumons, anticancéreux remarquables (brocolis, citrons, asperges, gingembre et curcuma, ail, ...), reminéralisants et alcalinisants, ... Inclure ces aliments crus au quotidien provoque un changement sensible au niveau du bien-être, du calme et de la vitalité.

Parce qu'elle comprend uniquement des végétaux crus, biologiques, locaux et de saison, l'alimentation vivante contribue à mettre fin à la déforestation, à la souffrance animale, la destruction et l'érosion des sols, la pollution de l’air et de l’eau, la perte de biodiversité, la consommation démesurée d’eau et d’énergie. L'alimentation vivante contribue aussi à renforcer l'économie locale et le tissus social, et de surcroit elle aide énormément à rétablir et maintenir la santé à tous les niveaux : voici quatre exemples qui plaident en faveur de ce régime végétal et cru pour retrouver la santé.

La théorie de Jean Seignalet

Le Dr Jean Seignalet est un médecin de Montpellier qui a expérimenté pendant plus de 20 ans ce qu'il appelait le "régime ancestral" sur un grand nombre de ses patients. Le régime ancestral est similaire à l'alimentation vivante, mais plus permissif car il autorise des quantités modérées d'aliments cuits à moins de 110°C, de viande, de poisson et d'oeufs. Ces petites quantités d'aliments contenant des molécules indésirables sont essentiellement autorisées pour des questions sociales et pratiques, afin que le régime ne soit pas trop rebutant de par sa rigueur. Le livre "L'alimentation ou la troisième médecine" de Jean Seignalet constitue une formidable étude très complète sur l'alimentation vivante, qui démontre en détail pourquoi et comment l'alimentation moderne, en conjonction avec les médicaments et la pollution nous rend malades, et pourquoi l'alimentation vivante est une solution simple et efficace dans la plupart des cas. En regard de la pollution généralisée, tout le monde bénéficierait à en comprendre et à en adopter les principes simples, "végétal, varié, vivant", sans pour autant devenir obligatoirement "100% cru".

Le Dr Seignalet a testé l'efficacité du régime ancestral sur 118 maladies, comme la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques ou la thyroïdite d'Hashimoto, pour lesquelles il n'existe pas de traitement curatif mais seulement des traitements qui atténuent plus ou moins les symptômes, sans "guérir la cause". Seignalet a réparti ces maladies en 3 catégories qui caractérisent leur mécanisme d'engendrement : maladies auto-immunes, maladies d'encrassage, et maladies d'élimination. Pour 91 de ces 118 maladies, le régime ancestral apporte une rémission totale ou une amélioration nette, dans 85% des cas pour les maladies auto-immunes, 92% pour les maladies d'encrassage et 98% pour les maladies d'élimination.

La théorie de Jean Seignalet est la suivante :

intestin grêle perméable
(aliments, bactéries, polluants, médicaments, tabac,…)

+ molécules indésirables ou mal digérées
(produits chimiques, gluten, caséines, molécules de Maillard,…)

= maladies auto-immunes,
(PR, SPA, SEP, Basedow, Hashimoto, hépatites,…)

d’encrassage,
(cancers, rhumatologie, neuropsychiatrie, métabolisme,…)

d’élimination
(colites, Crohn, eczéma, psoriasis, allergies, bronchite,…)

L'intestin grêle fait le tri dans les matières ingérées, entre ce qui doit rester hors de l'organisme, et qui est éliminé dans les selles, et ce qui peut entrer dans l'organisme, par l'intermédiaire du flux sanguin qui va transiter par le foie. D'après Seignalet, la cause première des maladies qui répondent positivement au régime ancestral est la perméabilité excessive de l'intestin grêle. En laissant passer à l'intérieur de l'organisme des molécules indésirables ou mal digérées qui n'ont rien à y faire, comme le gluten, la caséine, les molécules de Maillard, les acides gras trans et saturés, etc., la porosité excessive de l'intestin grêle permet à ces molécules indésirables d'engendrer trois classes de dégâts :
  • faire réagir le système immunitaire de façon inadaptée contre certaines cellules et tissus de l'organisme, à la fois à cause de particularités génétiques du sujet et du mimétisme des molécules indésirables reconnues comme des antigènes, et aussi à cause de l'effet oxydatif de ces molécules

  • encrasser les cellules et perturber leur fonctionnement, en empêchant le déroulement normal de très nombreux mécanismes et en stimulant certains processus artificiellement du fait du mimétisme entre certaines molécules indésirables et des neuromédiateurs. L'entrave au fonctionnement correct des cellules et leur détérioration sont dûes entre autres à l'endommagement de l'ADN, à la surproduction de radicaux libres et à la peroxydation lipidique des membranes cellulaires, qui favorise leur cancérisation en réduisant les capacités d'échanges membranaires

  • saturer les émonctoires de l'organisme, qui sont ses voies naturelles d'élimination : la peau, les poumons, les reins, le foie, le gros intestin. La saturation en déchets à éliminer entraîne l'inflammation de l'émonctoire et son dysfonctionnement, qui se manifeste comme une bronchite, un eczéma ou une maladie de Crohn

Dans son génial livre "L'alimentation ou la troisième médecine", le Dr Seignalet expose en détail comment les molécules indésirables agissent dans l'organisme, quelles réactions elles entraînent sous forme de symptômes appelés maladie, et pourquoi le régime ancestral permet d'éteindre la maladie en arrêtant l'afflux des molécules pathogènes provenant des produits animaux et des aliments cuits. La trouvaille de Seignalet est de remonter à la perméabilité de l'intestin grêle comme cause probable ou cofacteur important de nos "maladies de civilisation".

L'intestin grêle est rendu poreux par certains aliments (gluten moderne, céréales raffinées, soja) et par les substances chimiques (médicaments, en particulier les antibiotiques, pesticides, herbicides, vaccins, tabac, polluants aériens). C'est essentiellement pour cela que tous les humains jusqu'à nos grands-parents pouvaient se permettre de consommer des produits animaux et cuits sans problèmes apparents : leurs intestins grêles étaient en parfait état en comparaison des nôtres, et les molécules indésirables restaient en dehors de leur organisme pour aller fertiliser les champs. C'est parce que notre environnement et les pétro-aliments sont saturés de polluants divers, et parce que la consommation chronique de médicaments est considérée normale, que l'alimentation vivante est de plus en plus nécessaire et bénéfique pour tous : nous ne pouvons plus manger "comme avant", notre intestin grêle est poreux, il faut donc cesser au maximum d'ingérer des molécules indésirables pour introduire dans notre organisme seulement des molécules utiles ou non nuisibles : des végétaux biologiques vivants. Et du même coup, on cesse aussi d'aggraver le problème de la pollution.

Sources :
http://www.seignalet.fr/index.php/le-regime-seignalet/comprendre-le-regime-seignalet/les-principes-du-regime

"Raw for 30 days" : éliminer le diabète en 30 jours

Guérir du diabète, c'est possible ! Au "Centre de l’arbre de Vie" (Connecticut, USA) le Dr Gabriel Cousens guérit la plupart des diabétiques de type 2 et certains de type 1, uniquement à l'aide de l'alimentation vivante et d'un peu d'exercice physique. Le film documentaire "Raw for 30 days : éliminer le diabète en 30 jours" montre le déroulement de la cure en suivant 6 personnes durant ces 30 jours. Arrêt de l’insuline dès la première semaine, et de tous les médicaments au bout de 15 jours, stabilisation de la glycémie et de la tension, perte d'une partie du surpoids, regain d’énergie, grande amélioration de l’état général et du moral, ce documentaire est un plaidoyer remarquable en faveur de l'alimentation vivante.

Personnellement, c'est cette vidéo qui m'a convaincu de passer au cru : d'un côté, "Supersize me", Morgan Spurlock mange pendant 1 mois au McDonalds et il devient très malade, de l'autre côté "Raw for 30 days", on guérit du diabète en 1 mois en mangeant cru ! Comme on dit, y'a pas photo.

Ce documentaire est visible en ligne, sous-titré en français :
http://www.youtube.com/watch?v=Alvn7-6JyzU

Sources :
http://www.amazon.fr/Soigner-son-diab%C3%A8te-jours-lincurabilit%C3%A9/dp/8862292546
http://www.rawfor30days.com
http://www.treeoflife.nu/

La cure Gerson

La cure Gerson a été mise au point en 1928 par Max Gerson, un médecin allemand, pour réactiver les mécanismes d’auto-guérison du corps. D'abord expérimentée sur lui-même pour traiter ses migraines, Max Gerson a perfectionné sa "cure" et a permis d'en étendre le champ d'application. C'est une thérapie pour le traitement des cancers, du diabète, des maladies cardiaques, de l’arthrite, des maladies auto-immunes, qui obtient des résultats particulièrement convaincants.

La cure Gerson est une grande et intense détoxination de l'organisme, par des moyens naturels. Elle consiste d'abord à consommer de grandes quantités de jus végétaux frais et des aliments vivants. Pour amplifier le processus de détoxination par le foie et les intestins, la cure comprend des suppléments de sodium - phosphore - iode et d'enzymes pancréatiques, ainsi que des lavements au café. Pour les cancers, le taux de succès de la cure Gerson est de 100% pour les cancers débutants, 80% pour les cancers avancés et 40% pour les cancers en phase terminale, résultats très nettement supérieurs aux traitements classiques (en moyenne : 80%, 40%, 0%). De plus, la cure Gerson n'entraîne ni les effets iatrogènes parfois terribles ni les cancers secondaires qui sont quasiment la norme des traitements pharmaco-chimiques légalement recommandés. Les résultats de la cure Gerson montrent que l'alimentation vivante participe grandement à la guérison, en arrêtant d'ajouter des molécules indésirables, et en ajoutant des nutriments qui permettent à l'organisme de fonctionner correctement, de se détoxiner en profondeur, et ainsi de guérir naturellement.

Sa fille Charlotte a fondé le Gerson Institute en Californie, pour promouvoir la cure Gerson et informer la population. Mais comme ce traitement n’est pas reconnu par l’Institut National du Cancer aux Etats-Unis, il est illégal de le proposer sur le sol américain. Le Gerson Institute est donc contraint d'envoyer les personnes désireuses de suivre ce traitement naturel au Mexique ou en Hongrie, pour ne pas faire la moindre ombre aux traitements chimiques des géants de l'industrie pharmaceutique, car à leur différence le traitement proposé est parfaitement sain et obtient des résultats positifs appréciables.


Sources :
http://gerson.org/gerpress/the-gerson-therapy/
http://www.cancer.gov/cancertopics/pdq/cam/gerson/healthprofessional/page3

La médecine orthomoléculaire

La médecine orthomoléculaire, ou "utilisant des molécules correctes", a été créée en 1968 par le chimiste et physicien américain Linus Pauling, pour soigner les maladies à l’aide de substances naturelles, par opposition aux molécules artificielles de synthèse. Linus Pauling est l'une des deux seules personnes au monde, avec Marie Curie, à avoir reçu un Prix Nobel dans deux catégories différentes : le Prix Nobel de Chimie en 1954 pour ses travaux sur la nature de la liaison chimique, et le Prix Nobel de la Paix en 1962 pour sa campagne contre le nucléaire. Une bonne partie de la chimie organique moderne découle de ses travaux, et Linus Pauling a apporté à la biochimie un regard nouveau en déclarant que pour lui, le secret de la Vie ne réside pas tant dans les atomes eux-mêmes que dans la façon dont ils sont reliés entre eux.

Pauling fait le constat suivant : un certain nombre de molécules sont communes à presque tous les règnes vivants : vitamines, acides aminés, acides gras, enzymes, minéraux, oligo-éléments, ... Ce sont les molécules du vivant, des "molécules correctes", qui servent dans tous les règnes vivants autant à former les structures qu'à assurer le bon fonctionnement des mécanismes métaboliques, en leur fournissant des matériaux de base, des outils, des carburants et des systèmes d'échange de messages. Lorsqu'une maladie survient, l'organisme fait sur-fonctionner certains mécanismes pour rétablir la santé : les besoins en molécules nécessitées par ces mécanismes suractivés sont donc beaucoup plus élevés qu'en temps normal. Il suffit donc de fournir ces molécules naturelles nécessaires en quantités suffisantes pour que le corps se rétablisse naturellement de lui-même.

Au cours de ses recherches, Linus Pauling constate qu'une personne en bonne santé rejette dans ses urines l'excès de vitamine C ingérée, en moyenne quand la dose dépasse 1000 mg par jour. Il remarque qu'une personne atteinte de cancer consomme plus de vitamine C, car elle n'en rejette pas dans ses urines avec des doses de plusieurs grammes, 10 g, 20 g, 50 g. L'organisme luttant contre le cancer utilise donc jusqu'à plusieurs dizaines de fois la quantité de vitamine C utilisée en temps normal. Linus Pauling observe qu'avec un apport suffisant de vitamine C, le corps se rétablit de lui-même et le cancer disparaît.

La médecine orthomoléculaire mise au point par Linus Pauling met en oeuvre des doses importantes de certains acides aminés, vitamines et minéraux, pour alimenter les mécanismes naturels de détoxination, de lyse et de réparation des cellules et tissus, et de production des éléments du système immunitaire. Par exemple pour le traitement du cancer, un apport massif de vitamine C jusqu’à 200 g par jour en intraveineuse. La médecine orthomoléculaire permet de traiter avec succès l’alcoolisme, l’anxiété, l’asthme, l’autisme, le cancer, le cholestérol, la bipolarité, ... D'autres chercheurs ont suivi le même raisonnement et obtenu les mêmes résultats encourageants avec des apports significatifs en magnésium.

Les travaux de Linus Pauling démontrent que pour soigner une maladie, il est inadéquat d'administrer des molécules artificielles, qui ne sont pas présentes dans les organismes vivants et qui n'ont rien à y faire. Les molécules artificielles ont certes des effets immédiats et impressionnants, mais leurs effets latéraux sont néfastes, tout aussi importants et largement inconnus à long terme, même si certains effets secondaires immédiats sont répertoriés.

La médecine orthomoléculaire montre la nécessité d'introduire dans l'organisme seulement des molécules "correctes", naturelles, que l'on trouve dans le vivant et qui ne nuisent pas à l'organisme, et d'en exclure toutes les autres. Pour les aliments, cela signifie : pas de molécules de Maillard qui sont des molécules de synthèse indigestes, pas d'acides gras trans, de protéines animales, de molécules de gluten, de caséines, dont les chaînes peptidiques sont trop longues pour être décomposées, pas d'herbicides, de pesticides, d'antibiotiques, pas d'additifs alimentaires chimiques, pas de résidus de plastiques et d'emballage, ... Consommer donc des aliments qui ne contiennent pas ces molécules, et qui contiennent seulement des vitamines, des acides gras simples, des protides à chaînes peptidiques courtes, des aliments qui n'apportent que des molécules "correctes" et utilisables : des aliments vivants.


Sources :
http://www.amessi.org/Medecine-orthomoleculaire
http://www.orthomolecular.com/
http://www.orthomed.com/titrate.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Linus_Pauling

Les légumes et les fruits

Les légumes et les fruits constituent la majeure partie de l'alimentation vivante. Ce sont des produits bruts, bios, locaux, de saison, variés, ils sont consommés tels quels, en purée, soupes, jus, ou préparés. Brocoli, chou, épinard, courge, navet, topinambour, chou-rave, betterave, patate douce, panais, aubergine, asperge, fenouil, ... Mis à part les pommes de terres, le manioc et les coings, pratiquement tous peuvent être consommés crus, soit entiers, soit en salade, ou encore sous forme de purée, de smoothies ou de soupes.

Consommer les fruits et légumes en purée, en plus de l'aspect pratique et des saveurs remarquables que l'ont peut obtenir en les associant, présente un avantage non négligeable : quand ils sont mangés entiers ou en morceaux, 40% des nutriments des fruits et légumes sont absorbés. Réduits en purée, leurs parois cellulaires sont mieux brisées que par la mastication, et l'organisme absorbe alors 70% des nutriments qu'ils contiennent.

Les aliments végétaux sont la source de tous les minéraux, oligo-éléments, vitamines, protéines, glucides, lipides et nutriments nécessaires à l’organisme : fruits, légumes, graines germées, noix, graines et oléagineux, algues, ... Ils contiennent aussi de nombreux enzymes, flavonoïdes, caroténoïdes et polyphénols qui participent au métabolisme cellulaire et aident l'organisme à lutter contre le vieillissement, l'acidose, le cancer, les maladies dégénératives, ... Notre organisme est conçu pour manger des fruits et des végétaux, et pour en tirer tout ce dont il a besoin. Au top des classements des meilleurs aliments pour la santé, des plus nutritifs, des plus sains, se bousculent avocats, pommes, légumineuses, myrtilles, brocolis, épinards, kiwis, pruneaux, amandes et noix variées. Une surconsommation de fruits et légumes n'a jamais causé aucune maladie, contrairement aux produits animaux qui provoquent athérosclérose, maladies cardio-vasculaires, diabète, ostéoporose et cancers.

Les aliments biologiques contiennent un peu à sensiblement plus de nutriments que les pétro-aliments, les résultats étant très variables selon les études. Ils contiennent évidemment nettement moins de pesticides, d'herbicides et de polluants, et surtout ils sont bien moins polluants à produire : choisir de manger bio, c'est d'abord arrêter de rajouter des polluants dans les champs, c'est d'abord un choix pour la planète, un geste concret que l'on peut faire chaque jour pour contribuer à résorber la pollution grandissante généralisée. Un autre avantage non négligeable est qu'on peut consommer les aliments biologiques avec la peau, qui contient en général la majorité des éléments les plus intéressants au niveau nutritif, dont la fameuse vitamine B12. Il vaut mieux dans la majorité des cas consommer au maximum les fruits et légumes avec leur peau, et l'alimentation bio rend cela possible sans risquer d'avaler de grandes quantités de polluants.

Provitamines A : Carottes, persil, cresson, abricots secs, épinards, oseille, navets, cerfeuil, pissenlits, fenouil, mangues.
Vitamines D : Champignons cultivés, céréales.
Vitamines E : Noisettes, amandes, arachides, céréales complètes, germes de blé, noix, fenouil, abricots secs, noix de pécan.
Vitamines K : Epinards, choux, brocolis, salades, céréales, et tous les légumes à feuilles vertes.
Vitamines B1 : Germes de céréales, légumineuses, noix, amandes, riz, noix de cajou, noix de pécan, petits pois, noisettes.
Vitamines B2 : Fruits secs, céréales, épinards, champignons, persil, gingembre.
Vitamines B3 : Champignons, épinards, asperges, légumineuses, noix, céréales complètes, dattes fraiches, gingembre, abricots secs.
Vitamines B5 : Champignons, avocats, noix de cajou, noisettes.
Vitamines B6 : Choux, maïs, pommes de terre, céréales, ail, noix, noisettes, bananes, châtaignes, poireau, poivrons.
Vitamines B8 : Lentilles, noix, blé, avoine, céréales complètes, cassis, avocats, petits pois, champignons, haricots verts.
Vitamines B9 : Les germes de blé, cresson, épinards, tomates, bananes.
Vitamines B12 : Céréales, légumes, fruits, particulièrement sur la peau.
Vitamines C : Agrumes, framboises, cassis, kiwis, persil, piments, poivrons, goyave et tous les végétaux frais.

Les fruits et légumes aident à éliminer le surpoids, l’hypertension, le cholestérol et les pathologies dues à l’alimentation. Ils ont un rôle préventif et aident au traitement de la plupart des maladies courantes :
  • Hypertension : abricot, banane, tomate, brocoli, pomme, légumes verts, ail, oignon, seigle, riz
  • Rhume : chou, orange, kiwi, citron, fenouil, carotte, brocoli, potiron, lentille, ail, oignon, épinard
  • Migraines : amande douce, cerise, chou, fenouil
  • Insomnie : abricot, chou, citrouille, laitue, pomme, céréales complètes, légumes verts, légumineuses
  • ...
Les fruits et légumes peuvent être consommés sous forme de jus frais, à l'aide d'une centrifugeuse, ou mieux d'un extracteur de jus. Les jus frais sont absolument un délice, et les combinaisons de fruits, légumes et condiments permettent de réaliser des cocktails aux saveurs inoubliables. Les jus frais sont plus digestes que les fruits et les légumes crus entiers, car ils ne contiennent pas de fibres dures, seulement des fibres hydrosolubles. Ils aident les cellules à éliminer les toxines et déchets, réduisent l’acidose et l’inflammation et opèrent une véritable régénération des cellules, des tissus et de l’organisme entier. Il est possible de faire des cures de jus de légumes pour reminéraliser, revitaliser, purifier et détoxifier l’organisme, perdre du poids, guérir de tout un tas de problèmes de santé, et réellement ramener à la vie des moribonds victimes de l'alimentation moderne, en inversant un état de syndrome métabolique très avancé qui aurait conduit rapidement à la mort, comme on peut le voir dans le formidable documentaire "Gros, malade et presque mort" :
http://www.youtube.com/watch?v=vBNYeMMAd48

Sources :
http://www.vitamines-sante.com/
http://www.regimesmaigrir.com/actualites/article.php?id=809
http://www.manger-cru.fr/2009/01/les-bienfaits-de-lalimentation-crue.html
http://www.fureurdesvivres.com/news/faut-il-manger-cru
http://www.guerir.org/magazine/jus-legume-potion-sante-110

Les fruits secs et les oléagineux

Les oléagineux sont des aliments très énergétiques, et extrêmement intéressants au niveau nutritif. Ils sont riches en glucides, en protéines et en graisses insaturées, vitamines, minéraux et fibres. Ils sont très utiles aux sportifs, qui y trouvent de bien meilleures sources d'énergie que dans la viande, les pâtes, les barres de céréales ou les boissons énergisantes qui contiennent de fortes doses de fructose.

Les oléagineux et les huiles vierges ont un haute valeur nutritionnelle, ils sont riches en antioxydants et en bons acides gras. Ils permettent de réduire le cholestérol, aident le métabolisme et aident à prévenir les maladies cardio-vasculaires, le vieillissement, améliorent le fonctionnement du cerveau, du système immunitaire et du système hormonal, ... Les nombreuses variétés de graines, noix et huiles permettent un apport complet de tous les acides gras essentiels dont l'organisme a besoin : amandes, noix, noisettes, arachides, graines de colza, de tournesol, de sésame, de lin, olives, pistaches, noix de cajou, pignons, avocats, noix de coco...

Les meilleures huiles végétales sont source de très nombreux bienfaits pour la santé, par leur apport équilibré entre omega-3 et omega-6, en acides gras monoinsaturés et saturés intéressants, et en triglycérides à chaîne moyenne : huile de noix de coco, de chanvre, de cameline, de colza, de lin, d'olive, de noix.... Ces huiles sont particulièrement savoureuses, et certaines ont des propriétés remarquables, comme l'huile de coco qui permet de se débarrasser du candida albican, d'un certain nombre d'affections de la peau, qui aide à perdre du poids et permet d'enrayer voire d'améliorer la maladie d'Alzheimer, ...

Les huiles de poisson présentent des taux plus importants d'omega-3 que les huiles végétales, mais elles contiennent également des taux bien plus importants de polluants, notamment de PCB, de dioxines et de métaux lourds, particulièrement concentrés dans les cellules adipeuses des poissons gras. De plus, la consommation d'huiles de poisson contribue à la souffrance animale, au gaspillage des ressources, à la pollution des eaux, la déforestation, ... Il vaut donc mieux et de loin consommer seulement des huiles végétales vierges, particulièrement bénéfiques pour la santé.

Certaines huiles végétales et matières grasses sont à bannir. D'abord, toutes les huiles végétales raffinées, et en particulier la margarine : le processus de raffinage transforme les acides gras bons pour l'organisme en acides gras trans et hydrogénés hautement cancérigènes et dommageables pour l'organisme. La margarine en particulier, même vantée "enrichie en omega-3" est extrêmement nocive car elle contient un fort taux d'acides gras trans. Comme l'aspartame, le glutamate et tant d'autres produits, la margarine n'aurait jamais dû être autorisée à la consommation. Les autres huiles végétales à éviter, parce que trop riches en omega-6, sont les huiles de maïs, de tournesol, de pépins de raisins, de carthame, de bourrache.

Sources :
http://www.futura-sciences.com/fr/question-reponse/t/nutrition/d/les-bienfaits-des-fruits-secs_2660/
http://www.carobio.com/article-les-bienfaits-des-oleagineux-au-quotidien-43306687.html
http://www.guideregimes.com/les-fruits-oleagineux/
http://www.naturavox.fr/alimentation/Tous-les-bienfaits-des-fruits-oleagineux

Les graines germées

On ne dira jamais assez de bien des graines germées. Les graines germées sont un véritable trésor alimentaire, un super-aliment extrêmement nutritif, elles sont un concentré de vitamines, d'enzymes, d'acides aminés, de minéraux, d'oligo-éléments et de protides facilement assimilables. Elles sont très digestibles, aident à régénérer la flore intestinale, et sont de plus très savoureuses et agréables à consommer.

Lors de la germination, les quantités de vitamines sont démultipliées dans les graines. Alors que la cuisson détruit les vitamines, après quelques jours de germination le blé voit ses quantités de vitamines exploser : vitamine C +600%, A +300%, B1 +20%, B2 +300%, B3 +10 à 25%, B5 +40 à 50%, B6 +200%. Autre exemple, la quantité de vitamine B12 dans les lentilles après germination augmente de 450%. La germination rend le gluten contenu dans le blé, l'orge ou l'épeautre plus digeste, à la fois par son hydrolyse par des enzymes, et par la synthèse de quantités importantes de vitamine E qui aide à sa digestion. Mais il demeure une quantité de gluten non hydrolysé, les personnes allergiques et intolérantes devraient donc choisir des céréales à germer qui n'en contiennent pas, et bien sûr les dizaines d'autres graines et légumineuses "germables" qui ne contiennent pas de gluten.

Les graines de tournesol sont particulièrement intéressantes : elles contiennent tous les acides aminés essentiels dont le corps a besoin, en proportions équilibrées, et toutes les vitamines et minéraux nécessaires. Elles commencent à germer au bout de seulement 3h de trempage, aussi il est très facile d'en mettre à tremper le soir, pour les consommer dès le lendemain matin sous forme de muesli ou de lait, ou dans la journée sous forme de salade, ou en faire des crèmes, des sauces, des purées... Dans son remarquable livre "Diététique du XXIe siècle", le Dr Tal Schaller rapporte une expérience où des étudiants se sont nourris pendant 6 mois exclusivement de graines de tournesol germées, avec des résultats stupéfiants : ils ont rapporté que leurs performances physiques et intellectuelles avaient augmenté de façon importante, et qu'ils ne s'étaient jamais senti aussi bien. Les graines de tournesol sont très peu chères, délicieuses, on peut les consommer telles quelles ou les préparer de nombreuses façons, comme par exemple en faire un lait qui sera un lait maternel le plus complet et le meilleur.

Il y a 2000 ans, les esséniens mangeaient des graines germées et une nourriture crue et vivante. Cette tribu de Palestine était très encline à la spiritualité, Jean le Baptiste et Jésus de Nazareth en auraient reçu l'influence ou en seraient issus. Les esséniens avaient compris et mesuré l'impact d'un certain nombre de choses sur l'esprit, et notamment l'intérêt de l'alimentation vivante, végétale et crue, pour le développement spirituel.

De nombreuses graines, céréales et légumineuses peuvent être consommées germées : fenugrec, lentilles, tournesol, alfalfa, pois, pois chiches, trèfle, avoine, blé, épeautre, maïs, millet, orge, riz, sarrasin, seigle, sésame, carotte, céleri, fenouil, persil, cresson, lin, moutarde, radis... Les lentilles vertes sont peut-être les graines les plus simples à faire germer, et parmi les plus nourrissantes. Il est aussi possible de faire "pré-germer" les amandes, noix et graines par trempage, ce qui les rend plus digestes et plus agréables à manger.


Sources :
http://www.graines-germees.be/
http://www.cfaitmaison.com/germs/sante.html
http://fr.ekopedia.org/Graines_germ%C3%A9es

Les algues

Tout comme les graines germées, les algues méritent bien le titre de "super-aliment", par leur densité exceptionnelle en nutriments et leurs effets très bénéfiques sur la santé. L'idée de manger des algues peut paraître surprenante, mais il faut savoir que plus de 145 sortes d'algues sont consommées de par le monde depuis des siècles, et que pratiquement aucune algue n'est toxique pour l'homme (les très rares qui peuvent l'être ont un effet toxique uniquement quand elles sont présentes dans certains fruits de mer).

Riches en sels minéraux, particulièrement en iode et magnésium, en fibres, en vitamines et protéines (jusqu'à 65% de protéines pour la spiruline), les algues contiennent de très nombreux nutriments qui sont très facilement assimilables, car ils ne nécessitent que peu de processus digestifs pour être utilisables par l'organisme. En particulier leurs protéines, qui sont bien meilleures et bien plus facilement métabolisables que les protéines animales.

Les algues constituent la source végétale de fer la plus importante, en particulier la spiruline qui est également une source très importante de protéines. Les algues fournissent un apport important d’iode, indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde, des quantités importantes d’antioxydants variés, qui aident à lutter contre le vieillissement, la perte d'énergie et la cancérisation. De plus, de nombreuses algues aident à éliminer les métaux lourds, les toxines et les pesticides, en particulier la chlorella, le nori ou la spiruline. Les algues ont un rôle protecteur antifongique et antibactérien, et permettent de détoxifier et d'équilibrer la flore intestinale, par l'apport important de chlorophylle, d'enzymes et de bonnes bactéries.

Pour compléter ce beau tableau, certaines algues présentent des propriétés régénérantes des cellules souches, telles que de l’AFA (aphanizomenon flos-aquae, ou algue bleu-vert du lac Klamath), la chlorella, ou encore la spiruline. Certaines personnes atteintes de maladies graves ou dégénératives ont retrouvé la santé en augmentant leur production de cellules souches grâce à la consommation de ces algues.

Et comme si cela ne suffisait pas, les algues ont des saveurs excellentes, très variées et remarquables, elles donnent une sapidité et un parfum exceptionnels aux salades, soupes, sauces et préparations : il serait vraiment très dommage de s'en priver !


Sources :
http://www.festalgue.com/les-algues/votre-sante/les-algues-et-nutrition.html
http://www.cuisineauxalgues.com/lesbienfaits/index.html

Les légumes lacto-fermentés

Les légumes lacto-fermentés présentent de nombreux avantages pour la santé, et aussi d'excellentes saveurs. Choucroute, pain au levain, pickles, kéfir : nous avons tous eu l'occasion d'en consommer. La lacto-fermentation est traditionnellement un procédé de conservation, pratiqué sur tous les continents depuis très longtemps. Il s'agit simplement de laisser des légumes dans de l'eau avec un peu sel, pour qu'ils fermentent et développent ainsi de nombreuses qualités.

Les légumes lacto-fermentés sont excellents pour aider au décrassage du côlon en décalaminant les matières collées aux parois de l’intestin. Ces matières sont responsables du « ventre à bière », le gros ventre gonflé et dur observé chez certains individus. Les légumes lacto-fermentés sont également d'excellents probiotiques (contenant des bactéries et levures bénéfiques) et également prébiotiques (contenant des fibres pour nourrir ces populations de bactéries et levure), ils sont excellents pour régénérer la flore intestinale. Enfin, ce sont de très bonnes sources de vitamines et d'enzymes, que la lacto-fermentation fait tous deux se multiplier, et de minéraux rendus plus absorbables par l'acide lactique.

La préparation des légumes est simple : soit râpés ou entiers dans un bocal + eau et sel (15 à 20 g de sel soit 1 cuillère à soupe bien pleine par litre d’eau) ; soit râpés et massés avec un peu de sel pour les faire dégorger et mis ensuite dans un bocal en tassant bien. Il est bien sûr possible d'ajouter des condiments, tels que des graines de coriandre, de genièvre, du laurier, ... Garder ensuite 3 semaines à température ambiante, la fermentation s’arrête au bout de ces trois semaines et le contenu se stabilise. Il est alors possible de conserver les légumes à température ambiante ou au frigo. Attention toutefois à ne pas les conserver trop longtemps : plus les végétaux sont conservés dans un milieu aqueux, plus la pectine se dégrade en générant du méthanol, un produit hautement toxique. Il vaut donc mieux consommer les produits lacto-fermentés dans les semaines qui suivent leur préparation.


Sources :
https://nicrunicuit.com/aide/conseils/des-legumes-en-bocaux-lacto-fermentes/
https://alimentsain.fr/conservation/lactofermentation/methode/

Les épices et les condiments

Les épices et les condiments sont utilisés depuis des millénaires. Les épices ont longtemps été considérées comme de vrais trésors, et ont longtemps été parmi les biens les plus précieux du commerce mondial.

Les épices parfument, relèvent et soulignent les saveurs bien mieux et bien plus sainement que les exhausteurs de goût et additifs chimiques qui inondent les aliments artificiels, et qui eux ont des effets nocifs parfois très importants.

En plus de satisfaire les sens, les épices et condiments possèdent de nombreuses vertus diverses : apaisantes, stimulantes, digestives, antioxydantes, anticancéreuses, ... Utilisées depuis toujours par la plupart des peuples, certaines médecines traditionnelles millénaires comme l’ayurveda et la médecine chinoise les utilisent comme de véritables médicaments. Et la science moderne a prouvé les vertus anticancéreuses du curcuma, les propriétés anti-infectieuses de l’ail, et de nombreuses autres propriétés thérapeutiques de ces merveilleux dons de la Nature. Alors, pour votre plaisir et pour votre santé, partez à la découverte du monde des épices !


Sources :
http://www.ladietetiquedutao.com/epices.html

La levure de bière

La levure de bière est elle aussi à classer parmi les "super-aliments". Elle contient un très fort taux de protéines de très bonne qualité (50%), et apporte des quantités importantes de nombreuses vitamines, minéraux et oligo-éléments. La levure de bière aide à régénère la flore intestinale par son effet probiotique, encore plus sous sa forme active. Elle aide aussi à renforce le système immunitaire, et possède de nombreuses vertus : détoxifiante, retarde le vieillissement, renforce la santé de la peau, des ongles et des cheveux, ...

La levure de bière est donc un complément intéressant à inclure à l'alimentation de tous les jours. Elle est de plus très sapide, et apporte une nuance particulière aux soupes, salades et sauces. Elle permet aussi de confectionner des "fromages végétaux" absolument délicieux. Selon certaines source, la levure de bière contiendrait des traces du gluten, il convient donc de choisir des levures nutritionnelles exemptes de gluten si besoin.


Sources :
http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=levure_biere_cerevisiae_ps
http://levuredebiere.com/

Les aliments déshydratés

La déshydratation permet de confectionner tout un tas de recettes particulièrement sympathiques, qui enrichissent la variété des préparations tout en conservant l'aliment vivant, c'est-à-dire en préservant toutes ses enzymes et vitamines, en ne les chauffant pas à plus de 45°C. Des crackers, des pains, des chips, des gâteaux, des pâtes à pizza ou à tarte, des bonbons, des crêpes, ... La déshydratation de simples tranches de pommes, de bananes ou de kiwis produit des chips extrêmement savoureuses, au goût concentré qui surpassent de loin tout ce que l'on peut trouver dans le commerce. Et de plus, ces produits déshydratés peuvent se conserver assez longtemps, en gardant leurs saveurs et leurs vertus, dans des bocaux hermétiques à l'abri de la lumière.


Des crackers de lin

Des bonbons aux fruits


Inconvénients de l’alimentation vivante

Les organismes affaiblis par la maladie, une intoxication chimique ou aux métaux lourds, et qui ont un complexe enzymatique endommagé, utilisent plus d’énergie pour digérer des aliments crus. Il convient donc d'abord de consommer des jus frais et de reconstruire une flore intestinale convenable, avant de pouvoir augmenter la ration d'aliments crus.

Il y aurait un supposé risque de carence en vitamine B12, qui très utilisée pour digérer les végétaux. La question de carence en vitamine B12 est complexe, mais elle est beaucoup plus liée au mode de vie qu'à la consommation de produits animaux. La vitamine B12 est produite uniquement par une bactérie qui se trouve naturellement dans de nombreux végétaux (algues, levure de bière, lentilles germées, ...), et particulièrement sur la peau des végétaux biologiques, dans la flore intestinale, le mucus de la trachée et du nasopharynx. L'exposition au soleil, le niveau de stress, le contact avec la Nature, et un sommeil suffisant sont bien plus déterminant que l'apport pour éviter la carence en vitamine B12.

Il y a un risque de carences en graisses et acides gras essentiels si on ne consomme que des "crudités". L'apport suffisant de bons acides gras, sous forme de graines, d'oléagineux et d'huiles végétales vierges est indispensable pour le bon fonctionnement des organes, du système nerveux, du système immunitaire, pour la production d'hormones et de neuromédiateurs, ... Un apport équilibré entre omega-3 et omega-6 est garanti par la consommation d'huile de lin, noix, olive, colza, chanvre, de pourpier, de graines de chia, ...

Comme toujours, tout est dans la mesure : l'alimentation doit être adaptée à l’organisme, à l'individu, son environnement et son activité. Faire des essais en restant à l'écoute de son corps, en notant ce qui nous convient mieux ou moins bien, est essentiel pour notre bien-être et notre santé.

Au-delà d'un choix alimentaire

Faire le choix de l'alimentation vivante va bien au-delà d'une simple "autre façon de s'alimenter". C'est prendre une décision consciente et agir concrètement pour aider la situation individuelle et globale à s'améliorer, à tous les niveaux.

Une alimentation végétale, locale et biologique, c'est moins de polluants ingérés et moins de pollution générée. Manger bio, c'est d’abord arrêter de rajouter des polluants dans notre chère Nature déjà bien trop abîmée. L’agriculture biologique redonne vie à la terre, avec des techniques variées et naturelles qui relancent la pédogénèse et ramènent la vie dans les champs : biodynamie, permaculture, agroforesterie, semis direct sous couvert vivant, ...

L'alimentation vivante, c'est aussi le choix d'être plus vivant. Avoir l'esprit plus clair, des émotions plus paisibles, des sens plus en éveil, se sentir plus léger et joyeux. L'alimentation vivante favorise la bonne circulation de l’énergie vitale (prana), c'est une bonne alliée du développement spirituel, qui renforce la connexion aux êtres vivants et à la Vie.

Choisir l'alimentation vivante, c'est enfin agir concrètement tous les jours en faveur d'un monde différent. Déforestation, destruction et érosion des sols, pollution généralisée de l'air, de l'eau, de la terre et des océans, esclavage et massacre de milliards d'animaux, pillage des ressources et destruction de la biodiversité, surconsommation d’eau et d’énergie, cancers, diabète et "maladies de civilisation", ... tous ces problèmes continuent de s'amplifier, malgré les sonnettes d'alarmes de plus en plus retentissantes tirées depuis des dizaines d'années. Et depuis des dizaines d'années, pour tenter de résoudre ces problèmes, nous débattons, nous votons, nous légiférons, nous statuons pompeusement avec de grands coups de tampons, et nous employons des dizaines de milliers de personnes à conceptualiser et à brasser du vent et du papier. Nous avons l'ONU, l'OMS, l'OMC, la FAO, l'UNESCO, l'ANSES, l'AFFSET, l'OCLAESP et l'OCLCH, l'EFSA et aussi l'EEA qui est l'EPA de l'UE, des G7, des G8, des G20, des CNUDD, CNULCD, PNUE et autres WBCSD, et qu'est-ce qui a changé depuis ? "Ils ne peuvent rien faire, alors ils s'agitent pour faire croire qu'ils font quelque chose." Pour changer la situation, il faut bien se demander comment discerner ce qui est effectif, de ce qui ne l'est pas. Choisir de manger vivant, c'est contribuer à résoudre tous ces problèmes, en commençant par arrêter de les entretenir.

Carte bleue, carte électorale : laquelle de ces deux cartes a le plus d'influence ? De l'une, on s'en sert au maximum une fois tous les 2 ou 3 ans. Et de l'autre, on s'en sert presque tous les jours. Parfois même plusieurs fois par jour. Il est important de comprendre qu'en achetant un objet, je finance et je soutiens le système global qui l’a produit. Pour être cohérents, à chaque instant il nous faut choisir de soutenir ce que l'on veut voir prospérer. C'est incohérent de s'alarmer d'un côté de la faim dans le monde et de financer une ONG, alors que de l'autre on continue d'acheter les produits d'une multinationale comme Nestlé qui affame sournoisement les nouveau-nés africains. C'est incohérent de s'inquiéter du chômage et de s'impliquer dans la politique locale, alors qu'on continue d'acheter systématiquement des produits qui viennent de l'autre bout du monde. Et c'est incohérent de défendre l'écologie, la paix et l'amour d'un côté, et de l'autre soutenir la pollution, l'esclavage, la torture et l'holocauste des animaux en mangeant leurs cadavres, leur lait et leurs oeufs.

Il suffit de lire un livre comme "L’empire de la honte" de Jean Ziegler, ou de regarder un documentaire comme "We feed the world" pour se rendre compte que la machine agro-industrio-banco-pétro-militaro-pharmaceutique a bien trop d'inertie propre pour s'embarrasser des peuples, des hommes politiques, et des lois. Voter une fois tous les 5 ans pour un clown mis en avant par la machine, qui va être son laquais docile et faciliter son travail de destruction tout en lui donnant une caution politique morale, qui va faire l'exact contraire de ce qu'il a promis en campagne sans avoir aucun comptes à rendre, et espérer que la prochaine fois, dans 5 ans, ça sera enfin différent... depuis des dizaines d'années, cette pantalonnade accapare beaucoup d'attention, occupe beaucoup de gens et brasse beaucoup d'air, mais tout ça n'a qu'un effet extrêmement marginal sur la réalité concrète. Choisir d'acheter des produits locaux à des producteurs qui aiment notre Terre, ne plus acheter de produits emballés, boycotter les multinationales qui détruisent l'homme et la Nature, refuser de voter avec la carte bleue pour ceux qui nous font malgré nous empirer la situation en achetant leurs produits, c'est possible en choisissant de manger végétal, varié, et vivant.

Après 6 ans de mandat passés à l’ONU en tant que rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation, Olivier De Schutter déclarait en septembre 2014 :
"Il faut plaider aujourd'hui pour une réappropriation par les citoyens du système alimentaire. Ils sont expropriés de ce système, ils n'ont guère les moyens de l'influencer. Les décisions prises le sont en faveur des lobbys, et non des populations. Le seul obstacle, au fond, n'est pas technique. Il est de nature politique."




La cuisson des aliments


Passer à l'alimentation vivante




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