Gluten, laitages, thyroïdite, acidose, candidose...

Marc Resch
magnétiseur et coupeur de feu pour humains & animaux, astrologie, conseil alimentaire


AVERTISSEMENT : les informations ci-dessous reflètent uniquement la compréhension et les croyances de l'auteur. Elles ne se substituent pas à un avis médical ni à un traitement médical, et ne peuvent remplacer une consultation auprès d'un professionnel de santé agréé. Ces informations ne sauraient être interprétées comme des recommandations en faveur ou en défaveur d'un traitement ou d'un produit quels qu'ils soient. Pour tous problèmes de santé, veuillez consulter un médecin.

Gluten, laitages, thyroïdite, acidose, candidose...
comment déceler le problème, et que faire ?


Notre civilisation moderne a permis des progrès techniques dans de nombreux domaines, et a apporté de nombreux bienfaits pour améliorer la santé, le confort et la vie des humains. Mais ces progrès et améliorations ont entraîné dans le même temps un certain nombre d'inconvénients, qui font parfois de l'ombre aux bienfaits apportés : pollution et contamination chimique de l'air et de l'eau, aliments artificiels pathogènes et très appauvris en nutriments, médicaments délétères et produits toxiques saturent désormais nos vies et notre environnement.

L'invention de nouveaux concepts comme l'espérance de vie en bonne santé, la qualité de vie au travail (QVT), l'indice de bien-être durable, la psycho-oncologie, et de catégories de troubles comme les risques psychosociaux (RPS), le troubles musculo-squlettiques (TMS), le burn-out, brown-out et bore-out ne font que signer l'incidence de plus en plus forte d'une santé dégradée dans la population. Il est regrettable que les études et prescriptions pour tenter de comprendre, prévenir et résoudre ces troubles diffus, notamment les RPS et TMS qui touchent presque 70% des travailleurs, ne s'intéressent généralement que très peu à l'alimentation.

De nombreux symptômes non pathologiques ont fait leur apparition, notamment depuis la révolution industrielle agricole des années 1950 : fatigue, allergies, inflammations, douleurs diverses, troubles du comportement, ... Autant de troubles qui sont traités par des molécules artificielles pour tenter de les éteindre, mais sans que leurs causes ne soient recherchées ni le problème de fond réellement corrigé. Sensibilité au gluten et aux laitages, dysfonctionnements de la thyroïde, acidose métabolique, candidose : voici quelques pistes pour identifier des causes possibles et les solutionner.

Le gluten et les laitages

Le gluten est le nom donné aux protéines de certaines céréales, dites "panifiables" : blé, orge, épeautre, kamut, seigle et avoine. Le gluten est un mélange de deux familles de protéines : les prolamines (gliadines dans le blé, l'épeautre, le kamut) et les gluténines. À l'origine, ces céréales étaient des plantes sauvages, relativement peu productives en regard des céréales modernes. Avec leur domestication qui a commencé il y a 10 000 ans, les croisements dûs aux migrations de populations à travers l'Histoire, et surtout depuis les années 1950 et les nombreux rétrocroisements qui ont visé à augmenter drastiquement les rendements, nous consommons aujourd'hui un vrai "Frankenblé" comme l'appelle Julien VENESSON : alors que l'engrain sauvage originel contenait 14 chromosomes, le blé moderne hexaploïde en contient 42.

Les protéines de ces céréales modernes ne sont pas digérées correctement par nos enzymes, et provoquent de nombreux types de problèmes, pas toujours faciles à mettre en rapport avec l'alimentation : problèmes digestifs, articulaires, affections cutanés, vieillissement, troubles psychiques et comportementaux.

De même, la protéine des laits animaux, la caséine, n'est pas digérée correctement par nos enzymes digestives, et les symptômes entraînés par la consommation de laitages se recoupent en grande partie avec ceux entraînés par la consommation de gluten. Outre la caséine, les laits animaux contiennent du lactose animal et des hormones de croissance animales qui sont très inadaptés à notre corps, et un rapport calcium / phosphore inadéquat à nos besoins, tout cela favorise acidose, ostéoporose, allergies, surpoids et diabète.

Pourtant, nos grands-parents consommaient de grandes quantités de pain et ils consommaient du lait et du fromage, sans que cela ne leur cause de problèmes apparents. Pourquoi n'est-ce plus le cas aujourd'hui ? Le docteur Jean SEIGNALET a brillamment montré le mécanisme pathologique de ces aliments et en a décelé la cause : l'intestin grêle de l'homme moderne est devenu poreux, il ne fait plus correctement le tri dans le bol alimentaire pour laisser passer seulement les molécules utiles dans le flux sanguin, et laisse entrer les déchets à l'intérieur de l'organisme. La porosité de notre intestin grêle est due principalement à la pollution, aux médicaments, aux aliments industriels, aux pesticides, herbicides et autres polluants chimiques qui saturent notre environnement moderne. En conséquence, les habitants de notre civilisation "moderne" bénéficieraient d'arrêter complètement de consommer du gluten et des laitages.

Les signes de sensibilité au gluten et aux laitages

  • système immunitaire affaibli
  • fatigue et épuisement
  • douleurs abdominales, diarrhées chroniques, constipation, côlon irritable
  • ballonnements, indigestions, acidité gastrique, reflux gastro-oesophagien
  • douleurs articulaires et musculaires (TMS)
  • problèmes de peau
  • maux de tête et migraines
  • prise de poids inattendue
  • problèmes dentaires, aphtes, gencives sensibles
  • sinusite et rhume chroniques, écoulement nasal
  • pensées confuses et performances cognitives diminuées
  • irritabilité, dépression, anxiété, crises d'angoisse (RPS)
  • carences en fer, en vitamine B9 ou B12
En plus de ces symptômes communs avec ceux potentiellement entraînés par le gluten, les laitages peuvent entraîner plus spécifiquement des problèmes d'ostéoporose, d'eczéma, d'acidose, de surpoids, de diabète, d'allergies et de troubles de la sphère ORL.

Sensibilité au gluten et aux laitages : que faire ?

La seule solution est d'arrêter totalement la consommation de toutes les sources de gluten : le blé, l'avoine, l'orge, l'épeautre, le kamut, le seigle, sous forme brute ou transformée (pains, pâtes, biscottes, semoule, ...). Il est possible de les remplacer par des céréales ne contenant pas de gluten : sarrasin, riz, quinoa, millet, amarante, maïs. Il y a toutefois une réserve pour le maïs, qui lui aussi a fortement muté depuis les 7000 ans qu'il est cultivé, et qui contient des prolamines provoquant dans certains cas des troubles similaires à ceux du gluten. Il vaut mieux la plupart du temps arrêter d'en consommer, comme le conseille le Dr Jean SEIGNALET, surtout si les symptômes imputables au gluten persistent.

L'arrêt complet des laitages est aussi une aide remarquable pour être en pleine santé. Remplacer les yaourts, laits et fromages de lait de vache par ceux de brebis ou de chèvre peut aider pour faire la transition, mais arrêter complètement de consommer tous les laitages est important pour arrêter d'encrasser et de perturber l'organisme.

Si plusieurs symptômes imputables au gluten et aux laitages sont présents, un test intéressant et bien plus fiable que les tests d'allergie (car ces symptômes ne sont pas tous dus à une réaction allergique) est d'arrêter complètement pendant 10 jours de consommer laitages et gluten (en consommer moins n'est pas valable), puis d'en consommer à nouveau de façon un peu copieuse au bout de ces 10 jours. Si les symptômes régressent pendant la période d'arrêt et présentent une recrudescence notable à la reprise, il y a vraisemblablement un lien. Il est aussi possible de faire ce test uniquement pour le gluten ou les laitages, ou bien de reprendre au bout de 10 jours la consommation de l'un puis de l'autre.

Pour aider le corps à se nettoyer de l'encrassage provoqué par ces aliments, il peut être intéressant de nettoyer l'intestin par la prise de psyllium, des lavements ou des irrigations coloniques, et de reconstituer la flore intestinale en consommant des probiotiques (compléments alimentaires, graines germées, aliments lacto-fermentés) et des prébiotiques.

Pour aller plus loin, deux livres passionnants :
"Gluten, comment le blé moderne nous intoxique" de Julien VENESSON
"Lait, mensonges et propagande" de Thierry SOUCCAR.

La thyroïde

La thyroïde est une glande endocrine située à la base du cou. Elle sécrète principalement trois hormones, la triiodothyronine (T3), la thyroxine (T4) et la calcitonine. La thyroïde régule le fonctionnement de nombreux processus métaboliques et hormonaux, et son dérèglement peut perturber l'organisme entier de façon importante.

Les hormones thyroïdiennes servent à réguler :

  • le métabolisme
  • la conversion de la nourriture en énergie
  • l’activité musculaire et cardiaque
  • la réparation des os
  • la synthèse des protéines cellulaires
  • la synthèse de vitamine A par conversion du bêta-carotène
  • le transport des électrolytes
  • la croissance pendant l’enfance
  • le cycle menstruel chez la femme
  • les processus mentaux
  • la libido

Hyper- ou hypo- thyroïdisme : les signes de disfonctionnement

La thyroïde peut être perturbée au niveau physique par des substances toxiques alimentaires et environnementales, et par des carences en nutriments essentiels. Deux classes de problèmes peuvent apparaître : l'hyperthyroïdisme correspondant à un fonctionnement excessif, ou l'hypothyroïdisme correspondant à un fonctionnement insuffisant. Dans les formes sévères, des mécanismes auto-immuns perturbent gravement le fonctionnement de la thyroïde : maladie de Basedow qui provoque une hyperthyroïdie sévère, thyroïdite d'Hashimoto qui entraîne une hypothyroïdie sévère avec crises ponctuelles d'hyperthyroïdie. Dans les deux cas, la thyroïde peut enfler et provoquer l'apparition d'un goître.

L'hyperthyroïdisme est une production excessive d'hormones thyroïdiennes, elle entraîne les symptômes suivants :

  • perte de poids
  • appétit accru
  • perte de souffle
  • transpiration excessive
  • rythme cardiaque élevé, irrégulier
  • exophtalmie, yeux qui saillent hors des orbites
  • cheveux cassants, perte de cheveux
  • insomnies et difficultés à s'endormir
  • nervosité, anxiété, irritabilité, sautes d'humeur (RPS)
  • règles irrégulières, peu abondantes ou absentes

L'hypothyroïdisme est une production insuffisante d'hormones thyroïdiennes qui entraîne les symptômes suivants :

  • prise de poids
  • gonflement des bras, du visage ou de la gorge
  • rythme cardiaque trop bas, palpitations ou troubles du rythme cardiaque
  • fatigue, faiblesse, perte de libido
  • frilosité, extrémités froides
  • infections et maladies fréquentes
  • ongles cassants
  • articulations douloureuses
  • constipation et perte d'appétit
  • dépression, confusion mentale, irritabilité

Comment corriger les disfonctionnements de la thyroïde

Rétablir le fonctionnement correct de la thyroïde demande à la fois de supprimer les causes d'agressions et de perturbations, et aussi de fournir les nutriments nécessaire à son bon fonctionnement.
  • éliminer les sources de toxiques et en particulier les métaux lourds et les perturbateurs endocriniens : les plastiques contenant des PCB (polychlorobiphényles), les ustensiles à revêtement anti-adhésifs contenant du Téflon (polytétrafluoroéthylène), les conserves contenant des vernis au bisphénol, les emballages d'aliments industriels à emporter contenant des PFA (perfluoroalkyles et polyfluoroalkyles), les aliments industriels, produits cosmétiques et produits nettoyants artificiels contenant de nombreux additifs alimentaires et techniques
  • éviter de consommer des poissons, les gros poissons contenant beaucoup de métaux lourds, et les petits poissons gras beaucoup de PCB
  • éliminer le gluten et les produits laitiers, particulièrement pour la maladie d'Hashimoto, ils favorisent l'inflammation et l'encrassement général de l'organisme
  • éliminer le soja qui peut endommager la thyroïde et perturber l'organisme entier
  • éviter de consommer trop de protéines
  • éliminer les sources de fluorure : dentifrices, eaux minérales, café et thé industriels
  • dormir suffisamment, la production d’hormones thyroïdiennes diminue de 20 à 40% en cas de sommeil insuffisant
  • s'exposer au soleil régulièrement et raisonnablement, lors de balades et sorties dans la Nature, pour aider à la régulation des taux d’hormones thyroïdiennes
La thyroïde a besoin d'iode pour fonctionner : l'iode permet la synthèse des hormones thyroïdiennes, elle aide également à la désintoxication naturelle du corps. En cas d'hyperthyroïdie ou maladie d'Hashimoto, il est très important d'éviter les apports excessifs d'iode, car l'iode favorise le surfonctionnement de la thyroïde. Quelques sources végétales d'iode : algues marines, ortie, mélasse, sel de mer non raffiné ou sel de l'Himalaya, haricots blancs, canneberges.

Le sélénium est également nécessaire pour le bon fonctionnement thyroïdien, il permet aux enzymes déionidases de convertir la prohormone T4 (thyroxine) en hormone active T3 (triiodothyronine) ou en hormones inactives rT3 et T2. Un apport insuffisant de sélénium par l'alimentation favorise les disfonctionnements de la thyroïde et un déséquilibre des hormones thyroïdiennes. Des sources végétales importantes de sélénium : brocoli, chou, épinard, graines de tournesol, de sésame, de lin et de chia, riz brun, noix du Brésil, shiitake / champignons blancs, lima / haricots pinto.

Voici quelques vitamines et minéraux qui aident la thyroïde et stimulent son fonctionnement :
  • vitamines B : notamment B12 sous forme de méthylcobalamine prise avec un complexe de vitamines B
  • vitamine D : une carence coïncide avec l'hypothyroïdie
  • vitamine A : pour la production de T3
  • zinc : production de T3, contribue au fonctionnement de la 5'déiodinase
  • gingembre : réduit l'inflammation, renforce l'immunité, améliore l'absorption des nutriments
  • racine de réglisse : surtout en cas d'hypothyroïdie, pour la fatigue surrénale, stimule la production de cortisol et soulage la thyroïde
  • ortie : permet de normaliser le fonctionnement thyroïdien, notamment en cas de goître et d'inflammation
  • graines de lin : bonne source d'omega-3 pour réduire l'inflammation, à consommer mixées ou sous forme d'huile de lin
  • huile de coco : améliore la production d'hormones thyroïdiennes et le métabolisme en général
  • broméline : présente dans l'ananas, pour réduire l'inflammation
  • champignon reishi : bonne source de sélénium et stimule le système immunitaire
  • ashwagandha : aide à synthétiser les hormones T3 et T4, améliore considérablement la fonction hépatique

L'acidose

L'acidose métabolique est une affection moderne qui consiste en une acidité trop importante de l'organisme. Ce n'est pas le sang qui est acide (le sang a un pH légèrement alcalin très stable entre 7,3 et 7,4) mais le liquide extracellulaire, dont l'excès d'acidité est éliminé par l'urine, les poumons et la peau.

L'alimentation moderne, contenant beaucoup d'aliments raffinés, morts, sucrés, carnés, industrialisés, a entrainé une épidémie généralisée d'acidose. La quasi-totalité des urbains occidentaux présente une acidité métabolique trop élevée plus ou moins marquée. Le terrain métabolique acide favorise la prolifération bactérienne, et c'est la condition nécessaire au développement des cancers et de nombreuses maladies inflammatoires et dégénératives, dont la prolifération continue depuis plus de 50 ans est l'apanage des populations dites "civilisées".

Les signes d'acidose

Le test du pH urinaire est un bon indicateur de l'état d'acidité de l'organisme. Le papier indicateur de pH se trouve facilement en pharmacie, il suffit de passer rapidement un bout de ce papier sous la première urine du matin, et de comparer la couleur obtenue avec le nuancier fourni pour avoir une mesure assez fiable. Le pH urinaire idéal se rapproche de 7, un état d'acidose marqué correspond aux valeurs inférieures ou égales à 5. Un test régulier du pH urinaire permet de vérifier que l'état d'acidose se corrige effectivement au cours du temps.

Les différents symptômes de l'acidose métabolique sont les suivants :
  • système immunitaire affaibli
  • fatigue et manque d'énergie, frilosité, extrémités froides
  • crampes, courbatures, spasmes, spasmophilie, douleurs sciatiques, cou raide
  • douleurs articulaires et musculaires (TMS), crises de goutte, rhumatismes, arthrite, polyarthrite, arthrose, ostéoporose
  • allergies, rhume des foins, angines, rhumes, sinusites, otites, bronchites chroniques, souffle court, toux
  • irritabilité, nervosité, émotivité, tendance dépressive, perte de motivation
  • maux de tête, migraines, torpeur et confusion
  • gencives sensibles et saignement des gencives, dents sensibles, cariées, déchaussées, grinçantes
  • infections de champignons et levures
  • renvois acides, régurgitations, brûlures d'estomac, ulcères, nausées, vomissements, diarrhées
  • problèmes de peau, boutons, eczéma, herpès, acné
  • perte de cheveux, cheveux ternes, pellicules, vieillissement rapide
  • prise de poids, obésité, diabète
  • kystes ovariens et articulaires
  • aphtes sur les lèvres et dans la bouche, fissures au coin des lèvres
  • brûlures et irritations des muqueuses et orifices (yeux, oreilles, nez, bouche, gorge, anus, vagin, ..)
  • infections urinaires des reins ou de la vessie, calculs rénaux, brûlures urinaires ou rectales, règles douloureuses
  • problèmes cardiaques, rythme cardiaque élevé, varices

Les causes d'acidose

  • consommation excessive d'aliments acidifiants : viandes, laitages, produits animaux, céréales, produits raffinés, aliments industriels
  • manque d'aliments alcalinisants
  • excès alimentaires en général
  • manque de sommeil, fatigue, manque d'activités physiques
  • stress, surmenage, pensées négatives, colère
Il faut distinguer les aliments acides des aliments acidifiants : un aliment au goût acide une fois digéré et métabolisé peut rendre l'organisme plus alcalin, comme par exemple le citron ou le pamplemousse. Et les aliments les plus acidifiants ne sont pas les plus acides au goût, comme par exemple les fromages ou les abats d'animaux.

Comment réduire l'acidose

  • réduire la consommation d'aliments acidifiants (viandes, laitages, produits animaux, céréales, produits raffinés, aliments industriels)
  • augmenter la consommation de légumes et fruits crus, d'aliments alcalinisants et de plantes aromatiques (persil, cerfeuil, basilic, aneth, estragon, ciboulette, menthe, sarriette, origan, marjolaine, ...)
  • boire beaucoup d'eau
  • remplacer le lait animal par des laits végétaux (sauf soja), consommer des purées de fruits et de légumes
  • remplacer les sodas et boissons sucrées par du thé vert et des infusions (romarin, thym, sarriette, sauge, menthe, ...)
  • contrôler le pH urinaire régulièrement pour vérifier qu'il se rapproche de 7 au fur et à mesure
  • bien mastiquer les aliments, manger lentement et dans le calme
  • pratiquer des exercices de respiration, des promenades dans la Nature, des activités sportives modérées et physiologiques
  • éventuellement consommer pendant quelques jours chaque matin un remède alcalinisant naturel : 1 cuillère à café de bicarbonate de sodium diluée dans un jus de citron et de l'eau
Les meilleurs aliments alcalinisants sont parmi les plus courants : ail, coriandre, algues, chou, chou fleur, brocoli, avocat, endive, pissenlit, céleri, betterave, artichauts, basilic, carotte, chou de Bruxelles, roquette, haricot vert, laitue, épinard, poireau, courgette, radis, courge, citrouille, petit pois, oignon, patate douce, poivrons, huile d'olive, amandes, noix de coco, pamplemousse, citron, grenade, sarrasin, quinoa, amarante, graines de sésame et de tournesol crues.

Une liste assez complète d'aliments classés par indice PRAL (mesure de la capacité à acidifier les reins) est disponible ici :
Aliments alcalinisants ou acidifiants.pdf

La candidose

La candidose est une infection fongique due à la prolifération pathologique d'un micro-organisme de type levure, le Candida. Ce micro-organisme est naturellement présent dans le corps à l'état physiologique, notamment sur la peau et dans les flores intestinale, vaginale et oropharyngée. La famille des Candidaceae compte une centaine d'espèces, parmi lesquelles l'espèce Candida albicans peut agir comme un agent pathologique lors de proliférations incontrôlées. Il détruit alors les lactobacilles et bifidobacilles des flores endogènes, et tapisse le plus souvent la paroi de l'intestin. La prolifération peut aussi atteindre les muqueuses de l'oesophage, de la trachée, de la bouche et d'autres muqueuses, les systèmes génito-urinaire, endocrinien et nerveux, entraînant une inflammation douloureuse de ces organes. Dans de rares cas d'insuffisance immunitaire sévère, le Candida albicans peut infecter le sang, la candidose évolue alors en une affection très grave, la candidémie, qui présente une issue mortelle dans 50% des cas.

Les symptômes de candidose

  • aigreurs d'estomac, remontées acides, gastralgies
  • sensation de satiété dès les premières bouchées
  • compulsions alimentaires de sucré, de pain, d'alcool, boulimie
  • ballonnements et gaz, ventre gonflé
  • fatigue chronique, faiblesse progressive et sommeil perturbé
  • inflammations, infections et ulcères cutanés, buccaux, génitaux
  • prurit anal surtout le soir
  • diarrhée, constipation
  • perméabilité de l'intestin grêle
  • détérioration de l'immunité
  • douleurs articulaires et musculaires (TMS)
  • fibromyalgie, dépression, hyperactivité, troubles de la concentration et de l'humeur
  • allergies diverses, pneumonies
  • intolérance aux odeurs fortes et au soleil
  • symptômes croisés avec la borréliose (maladie de Lyme)

Les causes de candidose

La candidose est due à plusieurs facteurs qui endommagent l'immunité et la flore intestinale, et plus généralement qui diminuent la capacité de l'organisme à se régénérer. C'est plus le signe d'un style de vie à corriger que le résultat d'une infection ou d'une intoxication spécifique : malnutrition, pollution alimentaire et environnementale, surcharge de fatigue ou de travail, manque de sommeil vont progressivement affaiblir l'organisme. La dégradation chronique du système immunitaire va laisser le champ libre au développement opportuniste du Candida albicans, qui va peu à peu proliférer jusqu'à provoquer les symptômes de la candidose. Les principales causes de candidose sont :
  • l'acidose qui favorise la prolifération des bactéries
  • les agressions de l'organisme par des radicaux libres (polluants, médicaments, amalgames dentaires, drogues, ...)
  • les aliments sucrés, raffinés et industriels, les boissons artificielles et l'alcool
  • le stress, le manque de sommeil et les attaques immunitaires (vaccins, champs électro-magnétiques, pollution, ...)
  • les traitements chimiques : chimiothérapies, corticoïdes, antibiotiques (pénicilline et tétracycline), contraceptifs

Que faire pour corriger la candidose

Une fois la candidose déclarée, le retour à la santé se fait de façon progressive et continue sur une longue période. Il faut à la fois éliminer les causes, ce qui demande la plupart du temps une réforme des habitudes de vie, rétablir une flore bactérienne physiologique par des modifications alimentaires, et aider le système immunitaire à se rétablir afin de mettre fin à la prolifération du Candida.

La stratégie de guérison comporte donc un premier ensemble de mesures visant à supprimer les causes de l'affaiblissement métabolique et de dégradation de la flore intestinale :
  • supprimer l’alcool
  • éviter ou supprimer totalement le sucre, les sucreries et les fruits sucrés
  • ne plus consommer de produits raffinés
  • manger bio
  • éliminer les aliments industriels
  • éviter ou supprimer totalement la viande, surtout la viande rouge
  • éliminer le gluten et les produits laitiers
  • éliminer les levures et aliments fermentés
  • supprimer l'utilisation de drogues, médicaments et produits agressant le système immunitaire
  • dormir suffisamment et éliminer le stress

Le deuxième ensemble d'actions consiste à renforcer le système immunitaire, reconstituer la flore intestinale, et à combattre l'infection fongique :
  • consommer de l'huile de coco qui a un effet antifongique remarquablement efficace contre le Candida alibicans, qui renforce le système immunitaire, et a de nombreux autres bienfaits
  • consommer des antifongiques naturels internes : ail, curcuma, cannelle, gingembre, extrait de pépins de pamplemousse, huile essentielle d'origan diluée dans une huile végétale vierge
  • utiliser des antifongiques naturels externes : huile de coco, huiles essentielles de tea tree, géranium, lavande vraie ou thym à thymol diluées dans une huile végétale vierge
  • prendre des prébiotiques et des probiotiques
  • prendre des compléments alimentaires pour renforcer le système immunitaire (compléments multi-vitamines et minéraux, acide alpha-lipoïque, complexes d'antioxydants, vitamine C en prises de plusieurs grammes par jour idéalement sous forme d'ascorbate de magnésium ou citrate ou palmitate d'ascorbyl, ...)
  • consommer des aliments pour détoxifier le foie (radis noir, artichaut, pissenlit, ...) et des tisanes de plantes hépatiques (chardon-marie, desmodium, aubier de tilleul, ...)

Pour plus d'informations :
http://candida-albicans.fr
http://www.alternativesante.fr/candidose



Marc Resch - 121 rue d'Athènes 34000 Montpellier - 06.10.88.29.06
Mentions légales