Les expériences de Masaru Emoto

Marc Resch
magnétiseur et coupeur de feu pour humains & animaux, astrologie, conseil alimentaire


Les expériences de Masaru Emoto

Devenu célèbre par ses livres montrant de magnifiques figures géométriques de cristaux de glace, Masaru Emoto a interpellé le monde entier en déclarant que les pensées et les émotions ont un impact sur l'eau. Pendant plus de vingt ans, il a étudié l'eau et sa structure, et la conclusion de ses travaux donne une perspective nouvelle sur la vie quotidienne.

Masaru Emoto

Né en 1943 au Japon, Masaru Emoto est d'abord diplômé en relations internationales, et reçoit quelques années plus tard un certificat de Docteur en Médecine Alternative. Il s'intéresse à la structure de l'eau et commence une recherche intensive qui l'amène à constater que c'est la forme solide de l'eau qui rend sa structure visible et montre sa vraie nature. Les travaux d'Emoto rappellent ceux de Jacques Benveniste sur la mémoire de l'eau, et ceux plus récents de Luc Montagnier sur le stockage d'information par les molécules d'eau. Mais Emoto arrive à une compréhension plus philosophique que mécanique de ce qu'il observe : l'eau a un message à transmettre.

Les messages de l'eau

En observant à l'aide d'un microscope le cristal formé par une goutte d'eau congelée à -25°C, Masaru Emoto a photographié des dizaines d'eaux de part le monde. Les eaux urbaines donnaient systématiquement des cristaux informes, et les eaux pures et naturelles produisaient des formes géométriques d'une grande beauté.
Emoto se rend compte que les paroles, les pensées, la musique et même de simples mots écrits sur un flacon influencent la structure du cristal. L'eau de Tokyo, produisant un cristal informe, donne un cristal d'une grande beauté une fois exposée à la musique de Beethoven, à des prières, des remerciements, ou encore en écrivant sur le flacon "merci" ou "amour". A l'inverse, du hard-rock, des pensées ou des mots hostiles produisent des cristaux informes et non structurés.

L'eau aurait donc des messages à transmettre : tout ce qu'il y a de beau et de bon produit de la beauté, de l'ordre et de l'harmonie, et l'inverse se produit en situation opposée. L'eau constitue 99% des molécules du corps humain, et la série des livres "Messages de l'eau" d'Emoto montre comment elle est modifiée par les pensées et les émotions qui l'imprègnent.

La recherche de la beauté et l'hado

"Je crois que l'idée originale de la création par le Créateur de l'univers était la recherche de la beauté", déclare Masaru Emoto. "Tout est une combinaison de vibration énergétique. Quand la vibration entre en résonance, cela crée des objets tangibles." Pour lui, la combinaison de vibrations entrant en résonance crée les formes de beauté visibles partout dans la Nature. Et la combinaison de vibrations non résonantes produit de l'énergie destructive qui ne peut rien créer.

Masaru Emoto nomme hado cette énergie qui crée la beauté par l'intermédiaire de vibrations en résonance. Il serait l'équivalent du chi japonais, la force vitale, énergie subtile reliée à la conscience. Pour Emoto, l'hado est repérable dans la structure atomique même : "Puisque les électrons sont négatifs et le noyau atomique positif, les électrons tournent à très grande vitesse autour du noyau. Ils émettent des ondes spéciales de faible rayonnement. C'est ce que nous appelons l'hado." Ce rayonnement subtil est le support même de l'entrée en résonance, en effet d'après Emoto, "l'hado est la plus petite unité d'énergie invisible, même le son et l'électricité ont de l'hado. […] L'hado se meut très rapidement autour des électrons qui s'influencent électriquement les uns les autres. Ce mouvement crée des formes […] toutes différentes les unes des autres. C'est ce que la science moderne appelle "chaos"."

Ce chaos apparent est le support d'où peut émerger la beauté, quand il reçoit l'influence de la conscience : "Il y a de la régularité au niveau du noyau atomique […]. La raison en est que les particules changent sous l'influence de la conscience de l'observateur et de sa façon de voir les choses. Le monde des neutrinos est au même niveau de conscience que celui des êtres humains. La matière dans sa structure la plus subtile dépend donc de la conscience des hommes."

Pour Masaru Emoto, l'hado représente le lien entre conscience et matière, ce fameux point où s'opère la réduction du paquet d'onde en mécanique quantique, et il l'a étudié à travers son effet sur l'eau : "J'ai pu poursuivre le but de rendre l'énergie hado visible, en utilisant les cristaux d'eau comme matériel et canevas."

L'expérience du riz


A gauche le pot témoin, à droite le pot sur lequel on a seulement écrit "merci"
Pour reproduire l'expérience d'Emoto, une mère de famille japonaise a placé du riz cuit dans deux bocaux, elle a marqué sur l'un "je t'aime" et sur l'autre "je te déteste", et elle a répété ces mots au riz pendant deux semaines. Le riz ayant reçu les mots "je t'aime" est resté blanc et s'est bien conservé, le riz contenu dans l'autre pot est devenu noir et a moisi.

Cette expérience est facilement reproductible, à condition de stériliser les pots, de les placer dans le noir, et de leur parler avec conviction. Au bout de quinze jours, la différence est nettement visible entre le riz à qui on a dit "merci" et un pot témoin où le riz est laissé à moisir normalement. Le même résultat apparaît en écrivant seulement le mot "merci" sur le pot. Il est aussi possible de focaliser pendant une minute les pensées "je t'aime" sur un pot et "je vais te tuer" sur l'autre, pour qu'apparaisse une différence très nette, qui continue de s'accentuer après les 15 jours de l'expérience. Cette simple expérience du riz, reproductible à loisir par chacun, est un moyen simple de constater l'influence de l'esprit sur la matière.

La conscience influence le vivant et la matière

L'influence de la conscience sur le vivant semble déjà bien établie, comme le montre par exemple la production incroyable de végétaux obtenue dans les jardins de Findhorn, en Ecosse, ou par Don José Carmen, "l'homme qui parle avec les plantes". Et plusieurs phénomènes, comme les transmutations biologiques étudiées par Louis-Corentin Kervran, les protéodies de Joël Sternheimer, ou encore les soins par le magnétisme, laissent penser que les mécanismes du vivant sont intimement liés à l'énergie.

Mais il semble que la conscience et la vie ne découlent pas de la matière comme le suggèrent les expériences de mort temporaire rapportées par Jean-Jacques Charbonier, pour qui la preuve scientifique est établie que "la conscience n'est pas sécrétée par le cerveau comme le foie sécrète la bile".

Où commence la conscience ?

Les organismes vivants sont doués d'une certaine forme de conscience. Mais si les pensées et les émotions influencent une matière apparemment inerte comme l'eau, l'eau serait-elle douée de conscience ? La physique quantique a démontré la nature corpusculaire et ondulatoire de la matière, et l'influence de l'observateur sur ce qui est observé. L'effet Casimir, dû aux fluctuations quantiques du vide, tend à montrer que "le vide n'est pas vide" et que des particules pourraient être créées à partir de ce rien apparent. Se pose alors la question de savoir où commence la conscience.


Beau cristal de glace d'une eau exposée à la musique de James Twyman
L'activité autonome, intelligente et déterminée d'une cellule vivante montre qu'elle possède une forme de conscience. La membrane de la cellule, formée de molécules apparemment inertes, fait elle aussi preuve d'une activité déterminée et intelligente, en ne laissant entrer que les molécules utiles à la cellule, et en ne laissant sortir que les déchets. Cette activité intentionnelle se produit dans des milliards de situations différentes, de façon régulière et adaptée à l'activité de la cellule. L'activité de la membrane cellulaire montre que les molécules qui la composent possèdent, à travers l'intelligence de leurs propriétés et de leurs activités, une conscience. Que penser alors des atomes qui les constituent, des énergies électriques et magnétiques qui leur ont donné naissance, et du "vide apparent" de l'effet Casimir d'où ces énergies proviennent ? Sont-ils, eux aussi, conscients ? Tout serait alors baigné de conscience, et le monde visible de la matière manifesterait l'intelligence et l'intentionnalité de cette conscience. Cette notion d'une grande conscience, d'ou émanerait le monde matériel, rappelle le Dieu créateur de l'évangile de Jean, Verbe au commencement de tout, qui est vie et lumière. Ce concept se retrouve aussi dans le Brahman des hindous, âme universelle, conscience présente en tout et qui sous-tend le cosmos, ou encore dans le Tao des chinois, "mère du Monde", principe qui engendre et qui inonde toutes choses créées.

Le lien entre matière et conscience, que Masaru Emoto a exploré dans ses expériences, montre que réconcilier science et spiritualité est possible, et même souhaitable. Nos pensées et nos émotions influencent le monde bien plus que nous le croyons, l'expérience du riz permet à chacun de le vérifier. Ce qui est à l'extérieur est comme ce qui est à l'intérieur, pourrait dire la Table d'Emeraude. L'état préoccupant tant de l'environnement que de la santé de l'homme moderne, majoritairement coupé de la dimension spirituelle, laisse penser qu'il serait bénéfique de dépasser le tabou posé sur Dieu, et de se réconcilier avec ce concept d'une conscience universelle intelligente et aimante, qui engendre et traverse toutes choses.



Publié dans le magazine BioContact d'octobre 2015

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