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27 mars 2020
Le développement spirituel
L'existence peut tout à fait se dérouler comme un long fleuve plus ou moins tranquille. Répondre aux besoins matériels, suivre par inertie la voie tracée par l'éducation et la société, ne pas faire de vagues et vivre simplement, sans se compliquer l'existence. Pourquoi rechercher autre chose ?
Afin de surmonter un événement traumatique, une maladie, une souffrance existentielle ou un drame familial, l'individu peut être amené à effectuer un "travail sur soi" et entreprendre une ou plusieurs thérapies. Il peut aussi se lancer dans des pratiques de développement personnel, qui sont très diverses et nombreuses, pour surmonter ses souffrances, accroître sa personnalité, son plaisir de vivre, sa capacité à s'affirmer et à faire des choix individuels. Il y a un risque que cette étape devienne une fin en soi en apportant suffisamment de satisfaction, et marquer ainsi l'arrêt de la progression de la conscience.
L'étape suivante est de passer au développement impersonnel, ou développement spirituel, afin d'accroître la présence de l'âme et diminuer celle de la personnalité dans la conscience de l'individu. Le renforcement de la connexion à l'âme permet à l'individu de dépasser son propre point de vue limité et de vivre de façon inspirée en accord avec la Réalité de l'Existence. Il s'agit donc de s'extraire d'abord du sous-sol des souffrances de l'histoire personnelle, à l'aide de thérapies et de développement personnel, pour ensuite chercher à s'élever au-dessus du sol par le développement spirituel.
Je vous propose d'explorer les raisons de la recherche spirituelle, à partir des questions existentielles que tout le monde se pose un jour ou l'autre, de l'insuffisance des réponses de la science matérialiste et de la religion, pour enfin envisager les grands principes et les grandes lignes du développement spirituel.
Des questions existentielles
Dès son plus jeune âge, l'enfant questionne le monde et le pourquoi des choses. Vers l'adolescence, au moment de quitter l'enfance pour devenir adulte, les questions profondes se posent à l'être, qui interroge le sens de la vie, sa place et sa trajectoire dans le monde. Qu'est-ce que je fais là ? Quel est le sens de la vie ? Comment réussir ma vie ? Si nous continuons dans notre vie d'adulte en supportant de ne pas trouver toutes les réponses à ces questions existentielles, il peut survenir un moment de la vie où ces questions prennent une importance démesurée et occultent toute occupation dont on se satisfaisait précédemment. Et chercher des réponses mène souvent à de nouvelles questions.
- Qui suis-je ? D'où je viens ? Qu'est-ce que je fais sur cette planète ?
Depuis des millénaires, ces énigmes se posent à l'Homme sans trouver de réponses satisfaisantes. C'est moins à cause de la complexité des éventuelles réponses, que parce qu'il se sent inconsciemment exister au-delà de ce corps à l'expression limitée, et par-delà ce temps trop court qui semble borner la vie humaine. Il perçoit intérieurement qu'il y a des mondes d'organisation et de signification bien plus riches et étendus que ce qu'il perçoit confusément avec ses cinq sens.
- La vie a-t-elle un sens ?
Pris entre le désir d'expérimenter et la peur de disparaître, l'être en devenir est de plus sommé tacitement de « réussir sa vie » pour tirer le meilleur de ses capacités sans périr par excès. Réussir, oui, mais quoi ? Y aurait-il vraiment quelque chose à réussir, et aussi quelque chose à ne pas rater ? Que la vie ait un sens impliquerait un ensemble de buts à atteindre, or la diversité des existences « réussies », prestigieuses, banales, originales ou misérables, dessine une palette infinie de possibilités qui semble exclure toute téléologie. Le sourire de la tante Germaine, appréciée de tous pour la douceur de ses paroles et de ses petits gâteaux, semble signifier qu'elle a autant « réussi sa vie » qu'un Mozart, un Ghandi ou un Napoléon. Alors, qui a compris le sens de la vie, quel exemple suivre ? Jimi Hendrix, Soeur Theresa, Mike Horn ?
- Pourquoi souffrons-nous ?
La souffrance est un moteur important de questionnement, surgissant face à la maladie, la mort, l'injustice ou encore la torture morale des remords et reproches auto-infligés. Si la vie a un sens, la souffrance semble être une erreur injustifiable. Et pourtant l'alternance de périodes heureuses et arides apporte des fruits bénéfiques qui semblent inatteignables sans passer par des voies qui provoquent de la souffrance.
- Pourquoi je ne suis pas comme les autres ?
La socialisation et la comparaison à l'autre donnent souvent l'impression que les autres sont parfaitement adaptés et heureux, alors que moi j'échoue là ou tout le monde réussit. Je suis écrasé par une montagne que personne ne voit et je me noie dans des problèmes que personne ne semble avoir. Suis-je entouré de robots insensibles, enfermé dans un solipsisme infernal ? Suis-je un surdoué de l'hypersensibilité et de la gaucherie, suis-je inadapté à un monde parfaitement normal, incapable de suivre simplement le cours des choses comme tout le monde, sans me poser de questions ?
Cette liste non exhaustive de questionnements s'allonge au gré des problèmes familiaux, professionnels ou de santé, face au spectacle tragique des frasques de la société « civilisée », et avec l'intensité de l'angoisse existentielle de la vie insatisfaisante de l'homo economicus qui participe malgré lui avec ses petites satifactions consuméristes à l'immense suicide collectif par la destruction systématique de la biosphère qui nous apporte pourtant l'intégralité de nos moyens de subsistance. Et malgré tous leurs savoirs, les hommes cultivés s'empêtrent dans ces questionnements comme les individus n'ayant aucune éducation. Que faire ?
La science et l'explication matérialiste de la vie
Sommes-nous seulement les esclaves de notre ADN, des machines servant uniquement à sa reproduction, en lutte pour la survie et profitant à la va-vite d'éphémères satisfactions entre deux obligations, évitant la souffrance personnelle et recherchant le plaisir égoïste, le plus vite possible avant que tout cela ne finisse de toute façon à la tombe ? La vie, n'est-ce vraiment que cela ? Peut-être pas. Peut-être que la Vie est infiniment plus vaste que ce que nous en percevons. " Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que n’en rêve votre philosophie.", écrivait Shakespeare.
Pour peu que l'on se donne le temps et la peine d'étudier la Nature et la Vie, il apparait que l'explication scientifique d'un monde uniquement matériel et mécanique n'est pas suffisante. Même si elle est adoptée par la majorité comme étant « la » vérité de l'Existence, le rationalisme matérialiste ne permet pas d'expliquer vraiment comment ni pourquoi tout ce dont nous sommes témoins fonctionne si bien.
Par quel miracle l'herbe broutée par un mouton se transforme-t-elle en sang, laine, muscle et os ? Le corps de la chenille se dissout complètement dans la chrysalide, et de cette soupe de cellules se crée le corps entier et fini d'un papillon, avec ses yeux complexes et ses ailes si délicatement conçues. L'enroulement très élaboré de la molécule d'ADN, le ballet extrêmement complexe de la synthèse des protéines, les processus incroyables de la division cellulaire où interviennent par exemple des protéines capables de se déplacer : il est inconcevable que ces phénomènes d'une complexité extrême soient effectués de façon uniquement mécanique par des forces chimiques et électromagnétiques dénuées d'intention consciente. Des milliards de milliards de molécules dépourvues de conscience et d'intention intelligente pourraient-elles vraiment se déplacer, se combiner et s'organiser de façon si déterministe et précise en structures dynamiques infiniment complexes, d'elles-mêmes, pour créer une merveille technologique telle que le papillon ?
L'explication simpliste d'un travail purement mécanique, non conscient et non intentionné, ayant été mis en place par le hasard, est impossible à croire sincèrement : il est évident qu'il doit y avoir autre chose derrière la matière. L'énergie, l'information et la Vie sont intimement liées, elles semblent être partout et diriger les processus apparemment mécaniques. Plusieurs phénomènes constatés par la science moderne semblent d'ailleurs infirmer l'explication du rationalisme matérialiste, comme l'homéopathie, les transmutations biologiques, l'effet Casimir et les fluctuations quantiques du vide, et la structuration de l'eau en clusters et ses propriétés étonnantes permettant le phénomène de la vie. Ces phénomènes semblent montrer que « le vide n'est pas vide », et que la matière n'est pas si différente de l'énergie, inerte et dépourvue de conscience que ce que l'on le croit généralement.
La grande question de « la vie après la vie » montre aussi que notre univers est bien plus vaste que ce que nous percevons avec nos sens matériels. Des études et ouvrages sur la médiumnité, le voyage astral et les témoignages de mort temporaire sont publiés en grand nombre depuis plus d'un siècle, pourtant ce domaine est frappé de tabou par la « science » moderne, qui refuse d'envisager cette simple réalité factuelle d'une âme non matérielle qui survit au corps (lire par exemple les livre de Jean-Jacques Charbonier, "La vie après la vie" de Raymond Moody, "L'arbre du choix" de Nicole Canivenq, "We don't die" de Georges Anderson, les livres d'Alan Kardec, "Récit d'un voyageur de l'astral" de Daniel Meurois et Anne Givaudan, "Naissance et périple d'une âme" de Monique Mathieu, regarder le film "Notre Demeure" et les lectures médiumniques de Chantal Lafont).
Les civilisations qui ont précédé la nôtre, pendant des millénaires, étaient tout à fait conscientes de cette réalité de la survie de l'âme, comme les peuples premiers et certains chercheurs modernes. Mais notre culture d'après le « siècle des Lumières » est tellement enfermée dans le carcan étroit des dogmes matérialistes qu'il nous est douloureux d'abandonner nos chères croyances erronées. Pourtant, comprendre et accepter que nous sommes en réalité une âme qui survit à la mort physique est essentiel et transforme en profondeur notre compréhension de la vie.
Nous avons tous plus ou moins vécu des synchronicités : rencontrer la personne à laquelle nous pensions justement avant de la croiser, tomber « par hasard » dans un contexte complètement étranger sur la bonne information qui nous manquait, observer une répétition improbable de chiffres, de mots ou de motifs dans des situations aléatoires qui nous frappe par la signification qu'ils ont pour nous. Ces synchronicités, qui souvent peuvent prêter à sourire, n'en sont pas moins un phénomène factuel qui semble montrer un lien d'influences réciproques entre notre conscience et notre environnement (lire "La route du temps" et "Le pic de l'Esprit" de Philippe Guillemant pour avoir une explication scientifique et un exposé de la théorie de la « double causalité »).
La communication animale est aussi un domaine éprouvé qui montre sans aucun doute possible une capacité de communication télépathique détaillée entre l'humain et l'animal. Cette capacité, développée par de nombreuses personnes à travers le monde, permet par exemple d'entrer en relation avec des animaux sauvages à des degrés de proximité incroyables (lire "La connexion perdue" de Marta Williams, regarder le documentaire "La communicatrice animale Anna Breytenbach"). Les animaux et les peuples premiers, restés sainement proches de leur Nature et non endormis par les technologies matérialistes de notre « civilisation », seraient même doués de cette capacité naturelle dès la naissance, et il nous serait possible à tous de la retrouver.
De nombreux autres phénomènes vérifiables, inexpliqués et ignorés par la « science officielle » du rationnalisme matérialiste, montrent l'insuffisance du paradigme matérialiste : l'expérience du riz, la voyance, l'astrologie, la télékinésie, les guérisseurs miraculeux (Philippe de Lyon, Bruno Groening, Padre Pio, les guérisseurs philippins, ...), le miracle de Fatima et les apparitions mariales, la réalité des Anges Gardiens (lire "Enquête sur l'existence des Anges gardiens" de Pierre Jovanovic), ... Puisque le paradigme dominant du rationalisme matérialiste refuse de regarder en face la réalité, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes pour soulever le rideau et aller voir ce qui se trouve derrière.
Dieu, la religion et le New-Age
Dès qu'il est question de conscience non matérielle, d'âme, et d'une intelligence à l'oeuvre au-delà de la matière, la religion est prescrite comme étant la seule alternative à la science matérialiste. Soit Darwin et la vie apparue mécaniquement par hasard, soit la Genèse et la vie créée arbitrairement par un Dieu ambivalent. C'est le seul choix qui nous soit proposé d'emblée de façon tranchée : soit la vie évoluant par hasard sans raison à partir d'une bouillie de particules inertes, soit la création arbitraire et inexplicable par un Dieu autoritaire et dominateur insatisfait de sa création. Religion et science donnent en définitive la même non-explication à la Vie : hasard ou Dieu, c'est comme ça, circulez.
Adopter une religion demande l'adhésion à un panthéon et une genèse mythique, des préceptes et dogmes qu'il faut accepter sans spéculations, sans réflexion ni remise en question : c'est comme ça, et c'est tout. Une telle adhésion demande de renoncer à toute réflexion et analyse, et de faire taire tout sens critique face aux incohérences et aux contradictions d'une évidence parfois criantes. Tout comme le rationalisme matérialiste, chaque religion prétend détenir « la » vérité, qui bien qu'invérifiable est assénée de façon également autoritaire, péremptoire et non questionnable, et dont la légitimité repose uniquement sur l'autorité arbitraire et la tradition historique.
Le New-Age était au départ un mouvement cherchant à élargir la conscience en vue de l'arrivée de l'ère du Verseau, le « nouvel Âge » succédant à l'ère du Poisson avec la précession des équinoxes. Tentative de synthèse entre les connaissances, philosophies et traditions orientales et les découvertes occidentales récentes en psychologie et en ésotérisme, les pionniers du New-Age ont permis à toute une génération de s'ouvrir à une spiritualité qui sortait des ornières des religions de leurs parents. Malheureusement la volonté de connaître la réalité de l'existence a cédé le pas à la volonté de créer une identité spirituelle particulière, consolider des croyances et une façon d'être au dépens de la réalité. Le New-Age est devenu peu à peu un fatras syncrétique de croyances, rituels, comportements et discours mystiques, et ses adeptes actuels croient en un Dieu qui est le pouvoir personnel, le merveilleux, le plaisir et la satisfaction de l'individu. Le mouvement New-Age s'éloigne ainsi de plus en plus de la réalité et s'enfonce dans l'obscurantisme et l'aveuglement idéaliste, à l'opposé du but qu'il recherchait au départ.
Le même phénomène de mystification s'est produit du côté de la science avec la zététique et le rationalisme matérialiste, courants de pensée qui cherchaient initialement à connaître la vérité de l'existence par l'objectivation, la remise en question, la formalisation et l'analyse mathématique. Mais aujourd'hui leurs tenants croient fermement en un Dieu qui est le hasard et la matière mécanique et ils rejettent radicalement tout élément montrant l'invalidité de cette croyance comme une hérésie insupportable, afin de conserver leurs avantages institutionnels et l'illusion confortable « d'être dans le vrai ». Le New-Age, la zététique et le rationalisme matérialiste sont ainsi les tristes refuges de nombreux special snowflakes du monde de la pensée et de l'intellect.
Au-delà de leurs différences, les religions ont en commun, avec de grandes nuances, plusieurs points qui semblent pourtant tracer le contour d'une vision valable de la réalité non matérielle : un Dieu créateur, une âme immortelle, des principes moraux nécessaires à une vie heureuse, la gratitude à l'égard du Dieu créateur, la fraternité entre les humains, le respect de la Vie et de la Création. Les religions ont été établies à partir d'expériences bien réelles, sur la base de témoignages d'individus ayant perçu la « réalité de l'Existence » comme aucun de leurs contemporains, et dont les enseignements originaux ont été déformés et adultérés par de nombreuses ajouts et omissions. Ce dont nous avons besoin, c'est de redécouvrir le contenu de ces enseignements originaux, et de chercher nous aussi à percevoir et expérimenter cette « réalité de l'Existence » qui se trouve bel et bien au-delà de la matière.
Les principes spirituels de l'existence
L'observation de la Nature, la lecture de livres inspirants, la méditation, l'expérimentation et le partage d'expérience, le recueillement et la réflexion permettent de saisir les grands principes de l'Existence telle qu'elle est : la Vie est infinie et prend sa source dans un Principe Créateur partout présent qui est Intelligence et Amour (lire en priorité les incontournables "Lettres du Christ", "La vie des maîtres" de Baird Spalding, et consulter le site ducielalaterre.fr). Au-delà des dogmes, des croyances, des peurs, des querelles de domination, des traditions, des attachements, des espérances et des mensonges, l'existence est unique dans sa réalité, et elle est ce qu'elle est, que cela nous plaise ou non. Inutile de marchander, de projeter un idéal, ou de théoriser : nous ferions bien mieux de nous efforcer de comprendre ce qu'est cette vérité de l'Existence.
La vérité de l'Existence ne dépend pas de nos croyances à son sujet : il y a 400 ans, nous croyions que la Terre était plate, mais cela ne l'a pas empêchée d'être ronde. Se débarrasser des croyances erronées, dogmes et craintes est un travail long, parfois douloureux, parfois merveilleux, mais qui vaut tous les trésors du monde, car cette démarche de développement spirituel permet d'accéder à une vie plus en phase avec la Vie. Une vie plus heureuse, plus épanouissante, plus joyeuse et enrichissante, une vie plus abondante. La recherche sincère de la vérité de l'Existence nous montre quelques grands principes généraux, qu'il nous serait bénéfique d'intégrer.
Il y a une vie après la vie
Notre vie ne s'arrête pas avec les battements de notre coeur, tout comme elle n'a pas commencée avec eux. Notre vie est éternelle et immatérielle, nous nous incarnons de nombreuses fois sur cette planète et sur d'autres pour expérimenter et grandir en conscience. La mort physique n'est qu'un passage vers une dimension plus lumineuse, où nous pouvons retrouver les nôtres et nous ressourcer, avant de choisir de replonger dans l'expérience de la matière. Il est donc primordial de prendre soin de notre état de conscience, car c'est ce que nous emportons avec nous de vie en vie, et qui constitue notre existence réelle.
Il y a un Créateur, et il nous veut du bien
Le Créateur est la Conscience de Vie qui traverse tout ce qui existe, c'est un potentiel d'énergie consciente infiniment intelligente et aimante qui génère et soutient toute forme, toute énergie et tous les processus de l'Existence. Toute forme individuelle, de l'atome à la galaxie, du système digestif au papillon, est le fruit d'un procesus parfaitement ordonné, régulier, rationnel, qui manifeste une intention intelligente bien déterminée tirant son existence de la Source de l'Être. Ce Créateur, ou Conscience Universelle, est "la Vie" dont parlent parfois les scientifiques, il irradie dans la Création sa Nature transcendante qui est croissance, nutrition, protection, guérison, satisfaction des besoins, activité et travail, cycles et rythmes, reproduction et survie, loi et ordre. C'est la Source de toute l'énergie vitale, l'inspiration, la joie de vivre, l'humour, les idées créatrices utiles et bénéfiques. Et c'est à cette Source de l'Être que nous devrions faire appel en permanence, pour nous inspirer, nous inonder de sa Nature transcendante et satisfaire tous nos besoins.
Nous sommes reliés à tous les êtres vivants
Bien que nos corps soient apparemment séparés, nous sommes tous reliés par la conscience. Nous sommes tous Un à la racine de notre être, nous avons tous tiré notre individualité de la même Conscience Universelle. Il n'y a pas de différence fondamentale entre un humain, un insecte, un arbre, un rocher : tous sont des parcelles du Créateur qui se manifestent dans la matière, de façon différente. Aussi tout ce qui arrive à l'un d'entre les êtres se répercute un peu sur tous les autres. C'est pour cela que nous devrions prendre soin des autres comme de nous-mêmes, et faire aux autres ce que nous souhaiterions que l'on nous fasse, quels que soient ces « autres ». Nous devrions tous observer la seule loi de l'existence manifestée : nul de peut obtenir satisfaction au détriment d'un autre.
Nous créons nous-mêmes notre vie avec notre état de conscience
Comme nous sommes une particule de Conscience Divine, nous créons, tout comme elle, avec notre conscience. Tout ce qui existe est de la conscience rendue visible, nos pensées et nos émotions influencent notre environnement, les événements que nous vivons, et créent notre réalité : nous récoltons ce que nous semons. Et notre conscience influence notre environnement et la matière : il n'y a qu'à s'exercer à l'expérience du riz pour vérifier expérimentalement ce fait. En réalité nous sommes responsables de tout ce qui nous arrive. Personne ne nous punit ni ne nous récompense, ce sont nos croyances, nos peurs, nos joies, nos attentes qui attirent à nous ce que nous vivons, qui font ou défont notre santé, nos relations et notre vie.
Nous pouvons tous être parfaitement heureux
Nous pouvons tous atteindre une existence parfaitement heureuse à tous les niveaux, dans la matière, en reconnectant notre conscience humaine à notre âme, cette particule du Créateur en nous, et en lui demandant de diriger notre vie, de nous apporter l'inspiration, la santé, la force d'aimer et d'accepter ce qui nous arrive, la volonté d'exister en accord avec son immense Amour, et obtenir ainsi par cette communication avec notre Créateur tout ce qui est nécessaire à notre réalisation et à notre bien-être parfait. De plus, nous pouvons instaurer une nouvelle ère d'Amour et de Paix dans le monde, en étendant collectivement la recherche de notre propre bien-être à celui de notre planète, de nos frères humains, animaux et végétaux.
Nous pouvons tous changer et développer notre esprit
Nous ne sommes pas condamnés à rester coincés dans nos travers. Nous ne sommes pas notre corps ni notre personnalité. Nous ne sommes pas notre métier, nos relations, notre compte en banque, ni notre voiture. Nous sommes cette âme, cette particule de Conscience Divine, qui donne vie à notre corps, et notre "conscience humaine" tirerait un grand bénéfice à se nettoyer de toutes ses croyances irréelles, pour se reconnecter à cette âme que nous sommes. L'ego est le mécanisme qui nous permet d'exister en tant qu'individus apparemment séparés, ayant des expériences indépendantes : il attire et s'attache à ce qui est bénéfique pour l'individu, et il repousse et rejette ce qui lui est néfaste. L'ego nous permet d'exister individuellement, mais il est la source de tous nos malheurs, maladies et conflits, peurs et dépendances. Tous les bienfaits, sentiments positifs, pensées lumineuses et inspirations créatrices nous viennent de la Conscience Divine. Nous sommes malheureux car nous avons laissé notre ego dominer notre conscience, et par la suite notre vie. Mais nous pouvons tous vivre une existence épanouissante à tous les niveaux, en domptant notre ego et en plaçant notre conscience humaine sous la direction de notre âme. Sachant que tout ce qui existe est de la conscience rendue visible et que nous pouvons demander à notre Créateur de satisfaire tous nos besoins, libre à nous de travailler sur nos croyances, pensées et émotions, pour faire appel à ce Créateur afin d'atteindre le bonheur pour nous et pour les autres, un bonheur dans lequel nous sommes tous sensés vivre.
Pourquoi et comment se fait-il que nous ayons perdu ces connaissances basiques ? Ont-elles été jamais connues ? L'être humain est un être divin manifesté dans un corps de chair, une particule de Conscience Divine qui s'est habillée de matière pour faire de multiples expériences et croître en compréhension et en sagesse. Il nous a été nécessaire d'oublier partiellement notre vraie nature pour faire pleinement l'expérience de cette vie dans la matière. Mais parfois l'oubli est allé trop loin, et les souffrances inutiles subies et infligées qu'expérimente l'humain actuellement sont seulement le signe qu'il est temps de remédier à sa trop profonde séparation d'avec le divin.
Comment développer son esprit
Le but du développement spirituel est d'atteindre « l'illumination spirituelle », c'est-à-dire retrouver l'état que nous n'aurions jamais dû perdre : être en contact permanent avec la Conscience Divine, notre Créateur en nous, et lui demander tout ce dont nous avons besoin pour notre existence. Le moyen d'atteindre ce but peut être schématisé en trois phases :
- pratiquer la méditation et la prière afin d'établir le contact dans notre conscience avec la Conscience Divine, qui est Amour et Intelligence infinis,
- développer notre compréhension de la Réalité de l'Existence, c'est-à-dire accéder à la compréhension de l'existence telle qu'elle est vraiment, au lieu de ce que nous en croyons,
- surmonter notre ego et aligner notre conscience et notre comportement sur cette Réalité de l'Existence, pour vivre en accord avec les principes fondateurs de la Vie, et rayonner la Conscience Divine, l'Amour et l'Intelligence, dans notre vie et notre environnement.
Les plus grands freins au développement spirituel sont : les peurs, le refus de couper avec le passé, la culpabilité, la non-acceptation de soi-même et des autres, les blessures d'orgueil (de l'ego), les croyances erronées et les illusions, l'attachement aux dogmes et traditions infondés.
Quelques signes de la progression de la conscience sont la joie, la satisfaction et la gratitude, des pensées plus calmes et positives, une vie plus simple et un bonheur quotidien trouvé dans des choses simples, le retour de la santé, le lâcher prise et l'acceptation totale de toute situation qui se présente, affective, relationnelle, de santé ou autre, avec la confiance totale que tout va s'arranger pour le mieux et que rien ne peut m'arriver car "Dieu est en moi".
Les trois grandes pratiques du développement spirituel, la méditation, la compréhension de la réalité de l'existence, et la purification de la conscience, pourraient être détaillées ainsi :
- Méditer et prier efficacement :
- méditer quotidiennement pour calmer notre mental, remplir notre conscience humaine de Conscience Divine
- prier pour obtenir la satisfaction de tous nos besoins dans la vie
- prier pour être libéré de la vision limitée de notre ego et accéder à une vision plus haute
- prier pour être inspiré dans nos pensées, nos paroles, nos actions, contrôler nos pensées et entretenir des pensées et émotions lumineuses, et atteindre l'illumination
- Remplacer dans notre conscience les croyances erronées par la Vérité de l'Existence :
- comprendre la vraie nature et la structure de la Réalité, qui est la Conscience Divine rendue visible dans la matière
- comprendre et accepter que nos perceptions et notre compréhension humaines sont limitées, que la « matière » n'est pas solide, et que nous ne pouvons pas être vraiment heureux tant que nous fonctionnons seuls, par nous-mêmes
- comprendre les mécanismes de la Création par la pensée, et que nous créons notre vie avec nos pensées et nos émotions
- Purifier notre conscience de l'emprise de l'ego, et rayonner la Conscience Divine :
- accepter d'abandonner nos fausses croyances et la domination de notre conscience humaine, et nous efforcer de maîtriser nos réactions émotionnelles, nos attachements et nos répulsions
- lâcher prise sur notre volonté individuelle de maîtriser l'orientation de notre vie pour nous en remettre à l'inspiration divine en toutes choses
- comprendre que l'Amour devrait être le seul guide de nos pensées et de notre attitude en toutes circonstances, et nous efforcer de rayonner la Conscience Divine à chaque instant, qui apporte croissance, nutrition, protection, guérison, satisfaction parfaite des besoins, dans un système clair de loi et d’ordre
- surmonter l'envie et les pulsions égoïques, être joyeux, être à l'écoute de l'autre, pouvoir tout entendre sans se défendre, avoir la certitude que demain sera parfait, réconforter l'autre par des paroles inspirées, avoir conscience que les pensées génèrent les événements de notre vie
L'individu qui pratique correctement le développement spirituel peu non seulement en retirer des bénéfices individuels et collectifs, mais aussi atteindre progressivement l'illumination spirituelle. Cet état de conscience suprême, où la conscience humaine est fusionnée avec l'âme, permet à l'être de maîtriser les éléments de la matière et d'opérer des « miracles », comme ceux qu'ont manifestés Jésus Christ et d'autres individus au cours de l'Histoire. Même si ce but n'est pas facilement atteignable, rechercher l'illumination spirituelle et savoir qu'il est possible de l'atteindre nous amène à vivre une vie de plus en plus épanouissante et heureuse.
Conclusion
La recherche d'un sens et d'une transcendance au-delà de l'évidence des perceptions matérielles pousse l'individu à questionner l'existence. L'univers invisible des pensées, des émotions et de l'énergie de conscience est l'univers à explorer, avec ses lois, ses principes et ses processus. Il est généré et structuré par une instance transcendante appelé Dieu, Conscience Universelle, ou Source de l'Être. Et à son tour cet univers invisible de la conscience génère et structure le monde visible. Connaitre cet univers de la conscience et vivre en harmonie avec ses règles et ses possibilités, c'est cela la vie spirituelle.
Cet univers spirituel est peut-être plus réel et porteur d'effets que l'univers matériel. Notre civilisation actuelle s'est développée en ignorant ce fait presque totalement, et nous voyons chaque jour un peu plus nettement l'impasse où cet aveuglement nous a mené : au burn-out individuel et collectif, à l'autodestruction. Il est grand temps de changer de cap, individuellement et collectivement.
Loin d'être une façon originale d'occuper son temps libre, le développement spirituel devrait être notre seule priorité, d'abord pour nous-mêmes afin de pouvoir traverser de façon sereine les temps difficiles qui arrivent. Ensuite pour la sauvegarde de la Nature et de la biosphère, desquelles nous n'avons pas compris la beauté et la richesse immatérielles dont nous pourrions bénéficier. Et enfin pour établir les fondements d'une nouvelle civilisation, reliée à notre Source de l'Être et basée sur l'Amour et l'Intelligence, comme le sont toutes choses dans l'Univers.
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