Il semble clair pour les auteurs de ce document qu'aucun aliment végétal n'est "fiable". Et la carence aiguë en vitamine B12 entraîne de graves symptômes qui sont longuement décrits dans le document, pour nous montrer la gravité de leur propos. "La plupart des véganes consomment assez de B12 pour éviter l'anémie et la dégradation du système nerveux, mais beaucoup n'en prennent pas assez pour éviter le risque potentiel de maladies cardiaques et de complications lors de la grossesse."Il est extrêmement surprenant de voir que d'un côté l'Union Européenne subventionne un organisme qui met en garde contre les risques potentiels de maladies cardiaques et complications de grossesse qui pourraient peut-être survenir chez une partie de la petite population des végétaliens, et que de l'autre la même Union Européenne autorise dans l'alimentation, à fortes doses et pour toute la population, des substances hautement néfastes et bien connues pour leurs effets pathogènes, notamment sur le coeur, le cerveau, la gestation et la cancérisation, comme l'aspartame, le glutamate monosodique et de nombreux additifs alimentaires, la margarine, l'huile minérale, etc. L'Union Européenne, avec le TAFTA et de nombreuses règlementations qui échappent à toute décision démocratique, fait aussi un bon accueil dans l'alimentation aux pesticides, polluants, plastiques, PCB et perturbateurs endocriniens, et à tous les OGM dont la toxicité et les nombreux méfaits sur l'environnement ont amplement été prouvés, en masquant de plus leur présence en autorisant par exemple d'étiqueter "sans OGM" les produits qui en contiennent moins d'1%. L'Union Européenne, qui a encore déclaré en 2012 que l'aspartame ne présentait pas de risque pour la santé, nous met bizarrement en garde avec une grande certitude contre un supposé risque extrêmement grave que courraient les végétaliens qui ne prendraient pas de compléments. "Si d'aventure vous décidez de ne pas utiliser de produits enrichis ou de suppléments, rendez-vous bien compte que vous entreprenez une expérience dangereuse que d'autres ont tentée bien avant vous avec un taux de réussite constamment faible." Pour aider la Nature, prenez des complémentsPour finir, le discours prend une posture en faveur de la Nature et de l'écologie. Aidez la Nature en devenant végétalien, mais du coup il faut absolument consommer des compléments artificiels produits dans des usines pharmaceutiques à partir de bactéries transgéniques, conditionnés dans des produits chimiques, emballés dans du plastique et expédiés partout dans le monde à grands frais de pétrole. Tout ça serait vraiment nécessaire pour que nous, humains frugivores, nous puissions finalement nous permettre d'enfin arrêter de manger les animaux ?"L'abomination des élevages industriels modernes qui tendent à réduire les êtres vivants et sensibles à de simples machines n'a rien de naturel. En choisissant les aliments enrichis ou les suppléments de B12, les véganes obtiennent cette vitamine sans causer aucune souffrance aux êtres sensibles ni aucun dommage environnemental. Leur source de B12 est la même que celle de tous les autres animaux qui vivent sur cette planète : les micro-organismes."Ce paragraphe est hallucinant de contre-vérité orwellienne : contre la viande artificielle, les compléments naturels. Les compléments artificiels sont équivalents aux sources naturelles, ils ne provoquent aucuns dommages environnementaux, et tous les animaux de la planète bénéficient de ces sources naturelles : trois belles idées, trois mensonges. Les animaux d'élevages sont largement complémentés en vitamines et en minéraux, si bien que la quasi-totalité de la vitamine B12 présente dans la viande provient des laboratoires pharmaceutiques. Les compléments alimentaires, emballés, produits et transportés sont générateurs de pollution et de déchets, et eux aussi n'ont rien de "naturel". Mais surtout, la forme de vitamine B12 mise en avant par l'Union Européenne et les associations végétaliennes, et qui est largement distribuée aux animaux d'élevage, est la cyanocobalamine, une forme de vitamine B12 artificielle qui n'existe pas dans la Nature, et qui est produite généralement par le biais de micro-organismes génétiquement modifiés. Il est proprement hallucinant de voir l'Union Européenne cautionner d'un côté un discours qui dénonce à juste titre l'abomination des élevages industriels, et de l'autre autoriser l'utilisation sur les animaux d'élevage des centaines de produits pharmaceutiques qui rendent justement cette abomination possible. Qui légifère et rend légaux les dizaines de vaccins, anti-infectieux, anticoccidiens, anti-inflammatoires, antiparasitaires, hormones, stimulants hépato-digestif, stimulants d'appétit, suppléments énergétiques et produits dermatologiques qui sont nécessaires pour que cette abomination soit possible, pour que les animaux puissent rester vivants malgré les conditions terriblement contre-natures de l'élevage industriel ? Et qui permet que cet holocauste permanent soit encore légal ? "Dans le monde en 2008, ont été produites, dans les usines de quatre firmes différentes (une française - Sanofi-Aventis - et trois chinoises), environ 35 tonnes de vitamine B12. Cette quantité représente environ six fois les besoins nutritionnels de la totalité de l'humanité. Mais où va toute cette B12 ? Dans les comprimés pour végétariens ? Ils doivent vraiment en abuser, et être très très nombreux ! Complémentés à vie comme des animaux d'élevageIl est très intéressant de noter que, depuis des décennies et avec la bénédiction de l'Union Européenne, les aliments destinés aux animaux d'élevage sont des compositions chimiques de plus en plus élaborées et technologiques, et contiennent les mêmes ingrédients artificiels, compléments et additifs alimentaires que l'on retrouve dans l'alimentation industrielle humaine : compléments en vitamines, minéraux, acides aminés, acides gras et fibres, probiotiques, enzymes… Pour faire avaler ces aliments artificiels aux animaux, les mêmes stratégies sont utilisées que pour la malbouffe humaine : des additifs alimentaires tels que le glutamate et l'aspartame. Produits à base d'édulcorants naturels et artificiels servant à "sucrer les aliments et à masquer les mauvais goûts de certaines matières premières et additifs (farines animales, canola, minéraux, antibiotiques, ...)", produits chimiques augmentant artificiellement l'appétence, arômes très concentrés "à la pointe de l'innovation en matière de texture et granulométrie de produit", peut-on lire sur le site d'un fabricant. "Résistance au cubage et au temps inégalable. De plus, le choix des molécules aromatiques est basé sur les préférences olfactives des ruminants, afin de stimuler leur consommation d'aliments." (http://www.probiotech.com/fr/produits.html)Soumis aux conditions de vie artificielles abominables de la production industrielle, gavés de nourriture artificielle toxique faussement appétissante afin de "manger plus pour produire plus", les animaux d'élevage présentent les mêmes carences, dégénérescences et "maladies de civilisation" que celles qui se développent chez les humains dans les sociétés modernes. Coupés de la Nature et consommant des aliments artificiels, pour l'animal et pour l'homme, les béquilles chimiques sont alors indispensables afin de survivre plus longtemps. Ces produits, légalisés par l'Union Européenne, permettent d'obtenir chez les animaux d'élevage un taux de survie suffisant dans les paramètres de longévité et de productivité qui assurent la rentabilité de leur production, et qui justifie financièrement l'enfer de souffrances de leur existence misérable. "L'Europe joue une part prépondérante dans le montant des [aides publiques] puisqu'en 2009 les aides directes à la filière animale représentaient un montant global de plus de 3 milliards d'euros." http://www.demande-subventions.fr/actualites/subventions-aux-eleveurs La vitamine B12La vitamine B12, ou cobalamine, est une molécule complexe de plus de 180 atomes, elle est synthétisée uniquement par des bactéries, sous forme d'hydroxycobalamine. Ces bactéries sont présentes un peu partout dans la Nature, dans la terre, l'humus, à la surface des végétaux, les algues, les produits fermentés, la levure de bière, la flore intestinale des animaux et des humains, le mucus du nasopharynx, et donc tous ces éléments contiennent de petites quantités de vitamine B12. En moyenne, la B12 est contenue en bien plus grandes quantités dans les produits animaux que dans les végétaux, car leurs tissus concentrent la vitamine B12 produite par les bactéries présentes dans leurs aliments, leur tractus digestif et leur environnement.Les formes naturelles de B12Il existe plusieurs formes de vitamine B12 dans la Nature : hydroxycobalamine, méthylcobalamine et adénosylcobalamine.L'hydroxycobalamine est la forme produite par les bactéries. Elle est appelée forme "inactive" car elle n'est pas directement utilisable par les processus métaboliques des cellules. Pour être absorbée par l'organisme, la vitamine B12 nécessite un facteur intrinsèque sécrété par l'estomac. L'hydroxycobalamine subit ensuite une méthylation dans l'intestin et dans les cellules pour devenir utilisable par les cellules, elle est alors dite sous forme "active" : méthylcobalamine dans le cytosol et adénosylcobalamine dans les mitochondries. Le foie stocke la vitamine B12 surtout sous forme d'adénosylcobalamine, mais aussi d'hydroxycobalamine et de méthylcobalamine. La forme "inactive" de la B12 n'est donc pas de la "fausse" B12, c'est juste la forme naturelle que tous les animaux trouvent dans la Nature. La source de B12 la plus commune et la plus intéressante se trouve dans la peau des fruits et légumes biologiques, surtout aux endroits comme l'attache de la queue de la pomme, ou le haut des carottes près des fanes. Parce qu'elle contient également en général la majeure partie des minéraux, enzymes et vitamines, la peau des fruits et légumes bio devrait toujours être consommée. L'air des forêts et des champs est aussi chargé de bactéries qui produisent de la B12, et qui vont coloniser notre nasopharynx et notre flore intestinale pour notre plus grand bien. C'est pour cela, parmi d'autres nombreuses raisons, que consommer des fruits et légumes bio crus avec la peau et aller se promener dans la Nature est si bénéfique pour la santé. L'hydroxycobalamine est transformée dans les cellules en forme "active", méthyl- et adénosylcobalamine, la soi-disant "vraie" B12 de la viande et les produits animaux. Absorber les formes actives de cobalamine en mangeant de la viande, c'est seulement s'économiser la réaction enzymatique qui transforme l'hydroxycobalamine en méthylcobalamine. http://www.vitamine-b12.net/formes/ http://www.fitforlife.fr/nutrition/micronutriments/vitamine-b12/ Dans la spiruline, il existe une substance appelée adeninylcobamide, proche de la cobalamine. Elle a longtemps été qualifiée de pseudo-vitamine B12, disqualifiant la spiruline comme source de B12. Les recherches plus récentes montrent que non seulement l'adeninylcobamide pourrait être un précurseur de la méthylcobalamine, mais aussi que la spiruline continent une quantité non négligeable de méthylcobalamine, attestant ainsi que la spiruline est une source appréciable de vitamine B12. http://www.natesis.com/spiruline-et-vitamine-b12_le-point-des-recherches-scientifiques,fr,8,121.cfm La cyanocobalamineLa Vegan Society et la plupart des associations végétariennes recommandent une forme de B12 artificielle, qui n'existe pas dans la Nature : la cyanocobalamine. La cyanocobalamine est un déchet du corps humain en cas d'intoxication au cyanure. C'est la forme la plus stable de cobalamine, c'est pour cela qu'elle est utilisée par l'industrie, et donc recommandée par l'Union Européenne. La cyanocobalamine est produite industriellement par fermentation à l'aide de bactéries génétiquement modifiées, puis par ajout de cyanure de potassium et de nitrite de sodium. De plus les compléments recommandés par exemple par la Vegan Society contiennent 1 gramme de sucre raffiné par portion, des arômes incluant sans doute du glutamate, et d'autres additifs chimiques soupçonnés d'effets nuisibles. Comme pour le "nutritionnisme des années 70", les recommandations suivent l'intérêt de l'industrie et vont contre celui des consommateurs.La métabolisation de la cyanocobalamine nécessite une réaction enzymatique qui la transforme en hydroxycobalamine, la fameuse "fausse" B12 naturelle directement présente dans les plantes, qui pourra ensuite être convertie en forme "active" de la même façon que la B12 naturelle. Cette réaction enzymatique supplémentaire, nécessaire à la métabolisation de la cyanocobalamine, consomme au passage une précieuse molécule de glutathion, un antioxydant multifonction très utile au corps, et relâche aussi une molécule de cyanure, un poison très toxique bien connu. Non seulement la vitamine B12 proposée par l'Union Européenne et ses suivants est "encore plus fausse" que la soi-disant "fausse" B12 naturelle, mais aussi elle est moins assimilable et peut-être toxique. Loin d'être la même source naturelle de B12 "que celle de tous les autres animaux qui vivent sur cette planète", la cyanocobalamine est une forme artificielle nocive qu'il vaut mieux éviter. http://www.vitamine-b12.net/complements/ http://www.fitforlife.fr/nutrition/micronutriments/vitamine-b12/ "Il pourrait être désavantageux d'utiliser la cyanocobalamine pour enrichir la nutrition humaine et animale. Il est possible que les protéines ne puissent pas faire la différence entre la B12 inactive et active. [...] La cyanocobalamine inactive pourrait prendre la place de la forme active dans les enzymes." http://everything.explained.today/Cyanocobalamin "Intuitivement, on comprend qu'il est préférable de prendre les formes de vitamine B12 les plus naturelles possibles, celles que notre corps nécessite le plus. Par conséquent en cas de besoin, il est préférable d'opter pour les formes naturelles afin de pouvoir répondre au mieux aux besoins de l'organisme." http://www.vitamine-b12.net/formes/Il vaut mieux préférer des compléments en vitamine B12 sous forme de méthylcobalamine, la forme directement utilisable. Il en existe en tablettes sublinguales de 1000µg, certaines marques proposent des compléments sans sucre et sans trop d'additifs nocifs. Les causes de carencesSi un apport insuffisant de vitamine B12 par l'alimentation peut être une cause de carences, ce n'est ni la seule, ni surtout la principale.Les causes principales de carence en vitamine B12 sont les suivantes : Le docteur Douglas Graham est coach pour athlètes de niveau mondial, il a été lui-même athlète toute sa vie, et il est crudivore depuis 1978. Il a un avis radicalement différent de celui de l'Union Européenne : pour lui, les causes de carence en vitamine B12 sont d'abord :
Les carences en vitamine B12 et D ne sont pas liées à l'alimentation, mais à la capacité d'absorption. Les besoins en B12, la capacité à l'utiliser et à l'absorber sont grandement influencées par le mode de vie. La quantité absorbée n'est pas tellement importante. La carence en B12 n'est d'ailleurs pas plus répandue chez les végétariens, végétaliens ou crudivores que dans le reste de la population.La conclusion semble sans appel : les carences en vitamine B12 sont liées à une vie artificielle. Pour prévenir une carence en vitamine B12, ce n'est donc pas la quantité absorbée qui est déterminante, mais le mode de vie. La nourriture industrielle, les médicaments, les polluants, le manque de sommeil, de soleil, d'activité physique et le mode de vie éloigné de la Nature sont la cause directe de carences alarmantes (adolescents carencés aux USA : 60% en fer, 57% en vitamine A, 43% en vitamine C, 39% en B1, 30% en protéine, 16% en riboflavine, source : Russell Blaylock). Depuis des années, il est nécessaire de donner des compléments alimentaires aux animaux d'élevage, enfermés, vaccinés, traités et nourris artificiellement pour qu'ils ne meurent pas de leurs conditions de vie atroces et qu'ils puissent arriver dans un état "légalement correct" à l'abattage. On donne de la vitamine B12 sous forme de cyanocobalamine aux vaches, qui ignorent le goût de l'herbe verte et la couleur du ciel, pour que leurs veaux ne meurent pas d'anémie. Et il faudrait, à notre tour, que nous prenions cette béquille artificielle pour pouvoir survivre à notre merveilleux mode de vie occidental ? Vous ne supportez plus de regarder TF1 ? Prenez du Prozac, et vous pourrez continuer à regarder tranquillement. Si vous grattez votre eczéma, attachez vos bras dans le dos, et vous ne vous gratterez plus. Si vous êtes en train de tomber malade parce que vous êtes coupés de la Nature et de la Vie, prenez de la B12 sans rien changer d'autre, et votre état pourra continuer à empirer de façon tolérable et contrôlée. Vous avez peur d'être carencé en vitamine B12 ?Il existe un test simple conseillé par le Dr Graham pour savoir si on est en carence de vitamine B12 : il consiste à prendre pendant 4 à 5 jours une tablette de 1000µg de méthylcobalamine chaque jour. Si on ne sent pas une amélioration très nette de la fatigue, du sommeil, de la mémoire, de l'attention, ou de la clarté mentale, c'est que l'on n'est pas carencé. Si par contre c'est le cas, il est possible de faire une cure d'un mois à 1000µg par jour, et ainsi reconstituer les réserves du foie pour plusieurs années. Mais surtout, reconnectez-vous à la Nature !Le retour à la Nature ou la complémentationComme les végétaliens sans carence le prouvent, manger seulement des végétaux naturels est suffisant, à condition d'être en bonne santé, dans un environnement sain, avec une flore intestinale saine. Même si la science ne comprend pas exactement ce qui se passe au niveau moléculaire, la question de la carence en vitamine B12 montre clairement le besoin de reconnecter l'individu à la Nature, plutôt que d'augmenter artificiellement les quantités de B12 ingérées. S'exposer régulièrement au soleil, manger des fruits et légumes naturels avec la peau, contenant de bonnes bactéries, boire une eau saine, éliminer le stress par la méditation, la détente, et un peu de sport dans l'air sain d'une belle campagne, c'est tout ce dont nous avons réellement besoin.Véganes : des exceptions qui confirment la règle La question de la carence en vitamine B12 est complexe, mais le problème n'est pas là où il semble se trouver. Ce n'est pas la consommation ou non de produits animaux qui est en cause, c'est le manque de nourriture naturelle, le manque d'environnement naturel, le manque de mode de vie naturel. Nous ne pouvons plus continuer à manger les animaux sans détruire totalement la Nature, c'est un fait. Mais il faut aussi comprendre que c'est l'industrie qui est en train de nous tuer, elle ne va pas nous sauver. Les nombreux dégâts causés par les cocktails variés de molécules artificielles que l'on retrouve en grandes quantités dans le sang de tous les habitants des pays développés et dans tous les écosystèmes du monde montrent clairement qu'il faut arrêter de produire toutes ces substances artificielles, et vite. La théorie de Jean Seignalet montre que ces mêmes substances artificielles rendent l'organisme perméable à de nombreuses molécules indésirables, qui contribuent grandement à causer les fameuses "maladies de civilisation". Nous avons le choix : soit continuer vers un monde de plus en plus artificiel, aseptisé et réglementé où nous mangeons des pommes bio de supermarché irradiées qui viennent de Cuba, nous craignons les bactéries, les virus, les microbes, nous désinfectons sans cesse nos mains avec du gel antibactérien qui détruit la peau et la rend plus perméable au bisphénol A, nous faisons des analyses de sang tous les mois, nous mesurons et nous désinfectons tout ce que nous mangeons, nous continuons à ne plus regarder les étoiles, ni sentir le soleil sur notre peau ni l'air pur des campagnes irriguer notre corps, et nous prenons des compléments alimentaires jusqu'à la fin de nos jours. Soit nous comprenons que ce qui nous fait être en vie ne peut pas se réduire à une équation ou se synthétiser dans une éprouvette. Nous choisissons activement de nous reconnecter à la Nature, de prendre soin d'elle en prenant soin de nous, en mangeant des fruits et légumes bio et locaux, en allant régulièrement dans la Nature, nous prenons le soin et le temps de vivre heureux dans un environnement sain et naturel. Les vaches sont en pleine santé quand elles suivent leur nature : brouter de l'herbe et vivre dans les champs. Et elles sont malades quand on les enferme dans notre monde artificiel. Nous ne sommes pas faits pour vivre dans du béton, éclairés par des ampoules à manger des cadavres et des produits chimiques emballés dans des boîtes colorées. Nous sommes faits pour vivre dans la Nature, pour être amis des animaux, et manger les fruits que les arbres et les plantes nous donnent. De nombreuses personnes comme Don José Carmen, "l'homme qui parle aux plantes", montrent que la Vie répond à notre amour, et qu'au lieu d'encore plus de produits chimiques, c'est de cela dont la planète, les plantes, les animaux et nous-mêmes avons réellement et énormément besoin. Télécharger cet article en PDF.
Publié dans le magazine BioContact de novembre 2016
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| Un article de 1953...... dénonçait déjà cette stratégie de vente de pilules en brandissant la peur de la carence en vitamine B12 : "tout ce bruit a surtout pour but le lancement de produits de laboratoire [...] selon un plan commercial qui repose sur l'exploitation habile de la psychose créée dans le public".article_B12_1953.jpeg Études supplémentairesConcernant la présence de B12 à la surface des végétaux, voici un article citant 5 études : article_B12_cobalt.pdfConcernant l'épidémiologie de la carence, voici quelques publications qui stipulent que les causes de carence ne sont pas imputables au régime alimentaire, mais plutôt à un défaut d'absorption, à la maladie de Biermer, à de la chirurgie gastrique, à des facteurs génétiques : article_B12_strat_njpfinal.pdf article_B12_etude_carence.pdf article_B12_John _Libbey_carences.pdf Notamment cette étude : article_B12_atteintes_neurologiques.pdf qui mentionne p59 : "La carence d’apport ou nutritionnelle est rare chez l’adulte « bien portant » dans les pays dits industrialisés ; moins de 5 % dans l’expérience strasbourgeoise [96]. Elle se limite à de rares cas de régime d’exclusion stricte de type végétalien, en particulier chez des sujets déjà dénutris, comme par exemple les personnes âgées ou institutionnalisées ou les personnes hospitalisées en hôpital psychiatrique [97][98][99]"
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